Place de Brest, ouest de la ville. Fort de Mer du Portzic. Aménagée dès avant 1694, cette batterie changera de nom avec le régime de l'État français. C'est ainsi que selon les époques, on en trouvera mention comme batterie ?Impériale?, ?Royale? ou, finalement, ?Nationale?. En 1882, viendra le projet de l'armer de 2 x 32 c tirant à barbette pour en faire une batterie de rupture. Les 2 canons M de 32 c modèle 1870-71 sur affûts M modèle 1882 P.A. qui l'armeront, seront encore repris à l'état d'armement de 1900, mais plus à celui de 1914. Elle est située en contrebas et peu à l'ouest du phare du Portzic. Il s'agit de la dernière des dix batteries de rupture qu'aurait eu à affronter un ennemi venant du large. Durant la seconde guerre mondiale, les Allemands ont coulé des casemates au même endroit et c'est presque miraculeux s'il subsiste le cul d'une des trois traverses de cette batterie, vestige permettant de la situer correctement.