Place de Brest, ouest de la ville, 1883. Cette batterie de rupture casematée fut la seule des sept que compte le goulet à être armée de canons de 32 c de Marine, modèle 1870 M sur affût modèle 1882 PA (pivot antérieur), alors que les six autres se sont vues dotées de deux canons de 32 c de Marine, modèle 1870-84 sur affût modèle 1888 de casemate. Elle est aussi la première à avoir été construite, ce dès 1883, alors que les six autres datent de 1888. Son axe de tir se situait entre les batteries de rupture de Pourjoint et de la pointe des Espagnols. Après avoir étudié une modernisation de l'armement en 1902, le projet sera rejeté deux ans plus tard en raison du coût exorbitant qu'il engendrerait, elle sera désarmée en 1916 et ses pièces détruites en 1918. En effet, d'un modèle trop ancien et possédant des qualités balistiques insuffisantes, l'armée de terre n'en voulut pas. L'entrée de la batterie a été remblayée et ses embrasures également. Seul subsiste le môle extérieur (ouest) en maçonneries de moellons qui protégeait les embrasures des coups d'écharpe. Un môle identique séparait les embrasures, mais il a disparu également. Elle est située à l'ouest et à l'extérieur du périmètre du fort de mer du Portzic.