Place de Langres, nord-nord-est de la ville, 1891. ± 460 m/alt. Petit ouvrage d'infanterie, creusé dans le roc, avec deux entrées bétonnées, sis au nord du bourg de Charmes, à 1000 m à l'ouest de l'ouvrage du bois de la Montagne. Il jouxte un terrain où se pratique le parapente. Dépourvu de toute strate arbustive, il est le plus dégagé de tous les ouvrages similaires de la place. Même le bornage de son terrain est parfaitement lisible. Ses fossés, non revêtus, commencent toutefois à être envahis de broussailles. En dépit de son accès totalement libre, il n’a pas encore eu à souffrir de tags ou autres déprédations. Ses six chambrées de 11 x 4, 5 m sont encore propres (10/2007). Comme ses semblables, il possède un puits au niveau du couloir de circulation des chambrées. Ce dernier est d’abord rectangulaire sur environ deux mètres, puis circulaire sur une dizaine de mètres. Ce qui frappe l’observateur est le peu de profondeur du champ de tir des fantassins de l’ouvrage. L’ouvrage est en effet établi sur un plateau relativement étroit et plutôt que de l’asseoir en lisière, il a été creusé au beau milieu. De ce fait, l’ennemi eût pu en approcher impunément jusqu’à environ 70 mètres. Hormis ce danger, les vues de l’ouvrage étaient évidemment nulles s’il ne détachait sur ses avants un ou plusieurs observateurs. Notons qu’une partie de ses glacis est classée en zone Natura 2000. Parfois cité comme ouvrage de Changey ou encore de Montrouge.