Montsboucons (fort des)[m150][47.255075 N, 5.980564 E] ⛔️ 🪖

Place de Besançon, nord-ouest de la ville, 1877-1880. 373 m/alt. 426 hommes et 15 pièces (batteries annexes comprises mais sans l'armement des caponnières). Durant le conflit franco-allemand de 1870, une redoute avait été construite 200 m au sud-ouest. Le projet initial prévoyait 600 hommes et 40 pièces. Dénommé fort Ferrand. Nous avons ici affaire à un ouvrage très particulier. Vu du ciel, il s'inscrit dans un quadrilatère presque carré, aux angles du front de tête recoupés. Ainsi a-t-on affaire à un hexagone irrégulier. La partie centrale de la gorge est occupée par le casernement. Ce dernier fait saillie dans le fossé ; la défense de ce fossé est d'ailleurs confiée à de nombreux créneaux de fusillade garnissant tant la façade que les flancs de la caserne. Cette caserne a deux niveaux (0 et -1). Les créneaux du rez-de-chaussée peuvent battre les glacis côté gorge. Vraisemblablement pour garantir suffisamment de lumière aux locaux du sous-sol, la contrescarpe à hauteur de la caserne, affecte un fruit très prononcé. L'entrée semble avoir été pourvue d'un pont-levis à la Poncelet. De part et d'autre du porche d'entrée, le casernement aligne quatre travées sur deux niveaux. Au-delà d'un couloir de circulation sur leurs arrières, on trouve un nombre équivalent de locaux derrière lesquels se trouvent les deux magasins à poudre. Cet ensemble, comprenant également plusieurs petits magasins, forme un quadrilatère indépendant du reste du fort. Il est cerné par un fossé sec, assez étroit et flanqué. La capitale franchit ce fossé en empruntant une caponnière chargée de la défense du front de tête de ce fossé. Au-delà de cette caponnière, à gauche et à droite, s'ouvre une galerie taillée dans le roc et donnant sur un coffre simple de contrescarpe battant les flancs du quadrilatère. Une de ces galeries est tapissée de cristaux de salpêtre. Ces coffres ont conservé leur volet d'embrasure, volet singulièrement percé en son centre d'un créneau pouvant servir pour le tir au fusil. Au-delà de ces diverticules, la capitale est barrée par une porte blindée suivie d'une fosse que l'on recouvrait d'un tablier démontable (en madriers). Ce n'est qu'après avoir franchi cet obstacle que l'on arrive au niveau inférieur d'une énorme traverse creuse depuis laquelle on accède à la crête d'artillerie. Cette crête se limite à six traverses-abris réparties à parts égales de chaque côté de la traverse en capitale. Pour acheminer les pièces sur cette crête, une entrée, avec corps de garde a été ménagée dans la partie gauche du fossé de gorge, entre la caserne et le saillant I. Les traverses ont les côtés de leur façade arrondis et leurs cloisons intérieures sont percées de petites fenêtres. Au contraire du casernement, nombre de huisseries sont encore en place dans ces traverses. Si l'on continue la capitale, on débouche sur un chemin desservant une position d'infanterie courant, en avant de la crête d'artillerie, sur toute la largeur du front de tête. Ce front est composé des fronts II-III, III-IV et IV-V. Deux abris sont ménagés à proximité des gaines de descente aux caponnières doubles attachées aux saillants II et IV. Ces caponnières sont desservies par des escaliers-rampes. Leur intérieur est tout à fait digne d'intérêt. Non seulement on y trouve un solide pilier soutenant la voûte, mais les volets d'embrasures sont présents et certaines des arêtes de leurs voûtes sont supportées par des culs-de-lampe du plus bel effet. Un singulier aileron est attaché au saillant V. Accessible lui aussi depuis la position d'infanterie et un escalier-rampe, il comprend deux plates-formes pour canon de 12 culasse, côte à côte, mais dont l'axe de tir est décalé. En effet, peut-être à cause d'un creux dans le terrain, on n'a pas pris la peine de rapporter des terres pour créer une contrescarpe au front V-VI. Ainsi, cet aileron a-t-il des vues directes sur les glacis que le canon de gauche peut battre au besoin. Un fossé précède les embrasures et occupe toute la largeur du fossé afin qu'un assaillant ne puisse s'y engouffrer. On l'aura compris, nous avons là affaire à un fort à la configuration unique. Revenons un instant sur ses magasins à poudre : installés face à face, de part et d'autre de la capitale, ces derniers ont une contenance cumulée de 80 000 kg. Ils se situent en léger retrait de la capitale laquelle sert à leur hauteur de cour en puits de lumière. Chaque magasin est précédé d'une grande arche en plein cintre par-dessous laquelle s'ouvre leur entrée et où débouchent leurs gaines latérales. Ces magasins sont en très bon état de conservation. Tous deux ont conservé leur plancher et même des parties du chevron de bois courant à la jonction plancher/mur afin d'éviter l'accumulation de pulvérin. Tous deux sont garnis de corbeaux, supports de l'ossature d'un éventuel second niveau de stockage. Autre particularité, l'accès de leur chambre aux lampes est barré par une très haute grille suspendue par deux galets à un rail sur lequel elles coulissaient. Nous n'avons jamais rencontré cela ailleurs. Deux batteries annexes viennent au contact des fossés ; l'une au centre du front I-II, l'autre au saillant V. De par son originalité, c'est assurément un des plus précieux témoins de l'époque qu'il conviendrait de préserver dans la place. Visité en octobre 2006, son état général était très satisfaisant. Paradoxalement ce sont les deux monte-charges modernes joignant les deux niveaux du casernement au temps où ce dernier servait de dépôt de munitions qui constituent les éléments les plus délabrés. Les glacis du fort servirent aussi, c'est moins connu, pour des expériences de plantations d'épineux. De cette époque, un énorme févier d'Amérique (Gleditsia triacanthos), aussi appelé épine du Christ, nous est parvenu. Il est situé à la droite du chemin d'accès lorsque l'on débouche face au fort. Son tronc est recouvert de lierre, mais ses énormes épines (jusqu'à 15 cm de longueur) restent très dissuasives. Le fort est toujours un domaine militaire où le régiment de Génie d'Afrique s'entraîne occasionnellement. Accès interdit. Trouvé orthographié Montboucons.

Festung von Besançon, Nordwesten der Stadt, 1877-1880. 373 M ü M. 426 Mann und 15 Geschütze (Nebenbatterien eingeschlossen aber ohne die Bewaffnung der Kaponnieren). Während des französisch-deutschen Konflikts von 1870 war eine Redoute 200 m südwestlich erbaut worden. Das ursprüngliche Projekt sah 600 Mann und 40 Geschütze vor. Bezeichnet Fort Ferrand. Wir haben es hier mit einem sehr besonderen Werk zu tun. Vom Himmel gesehen, fügt es sich in ein fast quadratisches Viereck, mit abgeschnittenen Ecken der Kopffront. So hat man es mit einem unregelmäßigen Sechseck zu tun. Der zentrale Teil der Kehle ist von der Kasernierung besetzt. Letztere springt in den Grachan vor; die Verteidigung dieses Grabens ist übrigens zahlreichen Schießscharten anvertraut, die sowohl die Fassade als auch die Flanken der Kaserne auskleiden. Diese Kaserne hat zwei Ebenen (0 und -1). Die Schießscharten des Erdgeschosses können die Glacis auf der Kehlseite bestreichen. Wahrscheinlich um genügend Licht für die Räumlichkeiten des Kellers zu gewährleisten, weist die Kontereskarpe auf Höhe der Kaserne eine sehr ausgeprägte Böschung auf. Der Eingang scheint mit einer Zugbrücke nach Poncelet Art versehen gewesen zu sein. Zu beiden Seiten des Eingangsportals reiht die Kasernierung vier Joche auf zwei Ebenen. Jenseits eines Zirkulationskorridors auf ihrer Rückseite findet man eine gleichwertige Anzahl von Räumen, hinter denen sich die beiden Pulvermagazine befinden. Dieses Ensemble, das auch mehrere kleine Magazine umfasst, bildet ein vom Rest des Forts unabhängiges Viereck. Es ist von einem trockenen, ziemlich schmalen und flankierten Graben umgeben. Die Hauptachse überquert diesen Graben, indem sie eine Kaponniere benutzt, die mit der Verteidigung der Kopffront dieses Grabens betraut ist. Jenseits dieser Kaponniere, links und rechts, öffnet sich eine in den Felsen gehauene Galerie, die auf einen einfachen Kontereskarpenkoffer führt, der die Flanken des Vierecks bestreicht. Eine dieser Galerien ist mit Salpeterkristallen ausgekleidet. Diese Koffer haben ihren Schießschartenverschluss bewahrt, einen Verschluss, der seltsamerweise in seiner Mitte von einer Schießscharte durchbohrt ist, die für das Gewehrfeuer dienen kann. Jenseits dieser Ausbuchtungen ist die Hauptachse durch eine Panzertür versperrt, gefolgt von einer Grube, die man mit einer abnehmbaren Schürze (aus Bohlen) bedeckte. Erst nach Überwindung dieses Hindernisses gelangt man zur unteren Ebene einer enormen hohlen Traverse, von der aus man auf den Artilleriekamm zugreift. Dieser Kamm beschränkt sich auf sechs Traversen-Unterstände, die zu gleichen Teilen auf jeder Seite der Traverse in Hauptrichtung verteilt sind. Um die Geschütze auf diesen Kamm zu befördern, wurde ein Eingang mit Wachhaus im linken Teil des Halsgrabens, zwischen der Kaserne und dem Saillant I, angelegt. Die Traversen haben die Seiten ihrer Fassade abgerundet und ihre Innenwände sind mit kleinen Fenstern durchbrochen. Im Gegensatz zur Kasernierung sind zahlreiche Tür- und Fensterteile noch an Ort und Stelle in diesen Traversen. Wenn man die Hauptachse weiterverfolgt, gelangt man auf einen Weg, der eine Infanteriestellung bedient, die vor dem Artilleriekamm über die gesamte Breite der Kopffront verläuft. Diese Front setzt sich aus den Fronten II-III, III-IV und IV-V zusammen. Zwei Unterstände sind in der Nähe der Abstiegsschächte zu den Doppelkaponnieren an den Saillants II und IV angelegt. Diese Kaponnieren werden durch Treppenrampen bedient. Ihr Inneres ist durchaus bemerkenswert. Nicht nur findet man dort eine solide Säule, die das Gewölbe stützt, sondern die Schießschartenverschlüsse sind vorhanden und einige der Gewölbekanten werden von Konsolen von schönster Wirkung getragen. Ein eigentümlicher Flügel ist am Saillant V angebracht. Auch von der Infanteriestellung und einer Treppenrampe aus zugänglich, umfasst er zwei Plattformen für 12 Kammergeschütze, nebeneinander, aber deren Schussachse versetzt ist. Tatsächlich, vielleicht wegen einer Senke im Gelände, hat man sich nicht die Mühe gemacht, Erde heranzuschaffen, um eine Kontereskarpe an der Front V-VI zu schaffen. So hat dieser Flügel direkte Sicht auf die Glacis, die das linke Geschütz bei Bedarf bestreichen kann. Ein Graben geht den Schießscharten voraus und nimmt die gesamte Grabenbreite ein, damit ein Angreifer sich nicht hineinstürzen kann. Man wird verstanden haben, wir haben es hier mit einem Fort von einzigartiger Konfiguration zu tun. Kommen wir einen Augenblick auf seine Pulvermagazine zurück: einander gegenüber installiert, zu beiden Seiten der Hauptachse, haben letztere eine kumulierte Kapazität von 80 000 kg. Sie befinden sich in leichtem Rückstand von der Hauptachse, welche in ihrer Höhe als Hof in Form eines Lichtschachts dient. Jedes Magazin wird von einem großen Rundbogen vorausgegangen, unter dem sich ihr Eingang öffnet und wo ihre seitlichen Schächte münden. Diese Magazine sind in sehr gutem Erhaltungszustand. Beide haben ihren Bodenbelag bewahrt und sogar Teile des Holzsparrens, der an der Verbindung Boden/Wand verläuft, um die Ansammlung von Pulverstaub zu vermeiden. Beide sind mit Konsolen ausgestattet, Stützen des Gerüsts einer eventuellen zweiten Lagerebene. Eine weitere Besonderheit, der Zugang zu ihrer Lampenkammer ist durch ein sehr hohes Gitter versperrt, das von zwei Rollen an einer Schiene aufgehängt ist, auf der sie gleiteten. Wir haben dies anderswo nie angetroffen. Zwei Nebenbatterien stoßen an die Gräben; eine im Zentrum der Front I-II, die andere am Saillant V. Aufgrund seiner Originalität ist es sicherlich einer der wertvollsten Zeugen der Epoche, den es in der Festung zu bewahren gälte. Besucht im Oktober 2006, war sein allgemeiner Zustand sehr zufriedenstellend. Paradoxerweise sind es die beiden modernen Aufzüge, die die beiden Ebenen der Kasernierung verbanden, als letztere als Munitionsdepot diente, die die heruntergekommensten Elemente darstellen. Die Glacis des Forts dienten auch, das ist weniger bekannt, für Experimente mit Dornenpflanzungen. Aus dieser Zeit ist uns ein riesiger Amerikanischer Gleditschienbaum (Gleditsia triacanthos), auch Christusdorn genannt, überkommen. Er befindet sich rechts des Zugangswegs, wenn man dem Fort gegenüber auftaucht. Sein Stamm ist mit Efeu bedeckt, aber seine enormen Dornen (bis zu 15 cm Länge) bleiben sehr abschreckend. Das Fort ist immer noch ein militärisches Domäne, wo das Regiment des Génie d'Afrique gelegentlich trainiert. Zutritt verboten. Gefunden geschrieben Montboucons.

Vesting van Besançon, noordwesten van de stad, 1877-1880. 373 m/hoogte. 426 mannen en 15 stukken (annexbatterijen inbegrepen maar zonder de bewapening der caponnières). Tijdens het Frans-Duitse conflict van 1870 was een redoute 200 m zuidwestelijk gebouwd. Het oorspronkelijke project voorzag 600 mannen en 40 stukken. Genoemd fort Ferrand. Wij hebben hier te maken met een zeer bijzonder werk. Gezien van de hemel, tekent het zich in een bijna vierkante vierhoek, met afgesneden hoeken van de kopfront. Zo heeft men te maken met een onregelmatige zeshoek. Het centrale deel van de keel is bezet door de kazernering. Deze laatste springt voor in de gracht; de verdediging van deze gracht is trouwens toevertrouwd aan talrijke schietgaten die zowel de gevel als de flanken van de kazerne bekleden. Deze kazerne heeft twee niveaus (0 en -1). De schietgaten van het gelijkvloers kunnen de glacis aan de keelzijde bestrijken. Waarschijnlijk om voldoende licht te garanderen voor de lokalen van de kelder, vertoont de contrescarpe op hoogte van de kazerne een zeer uitgesproken talud. De ingang schijnt voorzien geweest te zijn van een ophaalbrug naar Poncelet. Aan weerszijden van de ingangsportaal rijgt de kazernering vier traveeën op twee niveaus. Voorbij een circulatiegang op hun achterkant, vindt men een gelijkwaardig aantal lokalen achter welke zich de twee kruitmagazijnen bevinden. Dit ensemble, dat ook verscheidene kleine magazijnen omvat, vormt een vierhoek onafhankelijk van de rest van het fort. Het is omringd door een droge gracht, vrij smal en geflankeerd. De hoofdrichting overbrugt deze gracht door een caponnière te gebruiken, belast met de verdediging van de kopfront van deze gracht. Voorbij deze caponnière, links en rechts, opent zich een galerij uitgehouwen in de rots en uitkomend op een eenvoudige contrescarpekoffer die de flanken van de vierhoek bestrijkt. Een dezer galerijen is bekleed met salpeterkristallen. Deze koffers hebben hun schietgatsuiver bewaard, een luik singulier doorboord in zijn centrum door een schietgat dat kan dienen voor het geweervuur. Voorbij deze uitstulpingen is de hoofdrichting versperd door een pantserdeur gevolgd door een kuil die men bedekte met een afneembaar tablier (in balken). Het is pas na het overwinnen van deze hindernis dat men aankomt op het lagere niveau van een enorme holle traverse vanwaar men toegang heeft tot de artilleriekam. Deze kam beperkt zich tot zes travers-schuilplaatsen verdeeld in gelijke delen aan elke zijde van de traverse in hoofdrichting. Om de stukken op deze kam aan te voeren, werd een ingang, met wachthuis aangelegd in het linker deel van de keelgracht, tussen de kazerne en de saillant I. De traversen hebben de zijkanten van hun gevel afgerond en hun binnenwanden zijn doorboord met kleine vensters. In tegenstelling tot de kazernering, zijn talrijke deur- en raamwerken nog ter plaatse in deze traversen. Als men de hoofdrichting vervolgt, komt men uit op een weg die een infanteriestelling bedient, lopend, voor de artilleriekam, over de gehele breedte van de kopfront. Deze front is samengesteld uit de fronten II-III, III-IV en IV-V. Twee schuilplaatsen zijn aangelegd in de nabijheid van de afdaalschachten naar de dubbele caponnières vastgemaakt aan de saillants II en IV. Deze caponnières worden bediend door traphellingen. Hun binnenkant is helemaal de moeite waard. Niet alleen vindt men er een soliede pilaar die het gewelf ondersteunt, maar de schietgatsuivers zijn aanwezig en sommige der ribben van hun gewelven worden ondersteund door kraagstenen van het mooiste effect. Een eigenaardige vleugel is vastgemaakt aan de saillant V. Ook toegankelijk vanaf de infanteriestelling en een traphelling, omvat hij twee platforms voor 12 kamerkanonnen, zij aan zij, maar waarvan de schietas verschoven is. Inderdaad, misschien wegens een holte in het terrein, heeft men zich niet de moeite getroost grond aan te voeren om een contrescarpe te creëren aan de front V-VI. Aldus, heeft deze vleugel directe zichten op de glacis die het linker kanon desgevallend kan bestrijken. Een gracht gaat de schietgaten vooraf en bezet de gehele breedte van de gracht opdat een aanvaller er zich niet in zou storten. Men zal begrepen hebben, wij hebben hier te maken met een fort van unieke configuratie. Keren wij even terug op zijn kruitmagazijnen: tegenover elkaar geïnstalleerd, aan weerszijden van de hoofdrichting, hebben deze laatste een gecumuleerde inhoud van 80 000 kg. Zij bevinden zich in licht terugwijkend van de hoofdrichting welke dient op hun hoogte als hof in vorm van lichtput. Elk magazijn wordt voorafgegaan door een grote rondboog waaronder hun ingang zich opent en waar hun zijschachten uitmonden. Deze magazijnen zijn in zeer goede staat van bewaring. Beide hebben hun vloer bewaard en zelfs delen van de houten gording lopend aan de verbinding vloer/muur om de ophoping van kruitstof te vermijden. Beide zijn voorzien van consoles, steunen van het geraamte van een eventueel tweede opslagniveau. Andere bijzonderheid, de toegang van hun lampenkamer is versperd door een zeer hoog traliewerk opgehangen door twee rollen aan een rail waarop ze gleed. Wij hebben dit elders nooit ontmoet. Twee annexbatterijen komen aan de grachten; een in het centrum van de front I-II, de andere aan de saillant V. Vanwege zijn originaliteit is het zeker een der kostbaarste getuigen van de tijd die het zou passen te bewaren in de vesting. Bezocht in oktober 2006, was zijn algemene toestand zeer bevredigend. Paradoxaal genoeg zijn het de twee moderne liften verbindend de twee niveaus van de kazernering ten tijde dat deze laatste diende als munitiedepot die de meest vervallen elementen vormen. De glacis van het fort dienden ook, dat is minder bekend, voor experimenten van aanplantingen van doornachtigen. Uit die tijd is ons een enorme Amerikaanse gedoornede valse christusdoorn (Gleditsia triacanthos), ook christusdoorn genoemd, overgekomen. Hij is gelegen ter rechterzijde van de toegangsweg wanneer men voor het fort uitkomt. Zijn stam is bedekt met klimop, maar zijn enorme doornen (tot 15 cm lengte) blijven zeer afschrikwekkend. Het fort is steeds een militair domein waar het regiment van Génie d'Afrique occasioneel traint. Toegang verboden. Gevonden gespeld Montboucons.

Fortress of Besançon, north-west of the city, 1877-1880. 373 m/alt. 426 men and 15 pieces (annex batteries included but without the armament of the caponiers). During the Franco-German conflict of 1870, a redoubt had been built 200 m south-west. The initial project provided for 600 men and 40 pieces. Named fort Ferrand. We have here to do with a very particular work. Seen from the sky, it fits into an almost square quadrilateral, with the angles of the head front cut off. Thus one has to do with an irregular hexagon. The central part of the gorge is occupied by the barracks. The latter projects into the ditch; the defense of this ditch is moreover entrusted to numerous rifle loopholes lining both the facade and the flanks of the barracks. This barracks has two levels (0 and -1). The loopholes of the ground floor can sweep the glacis on the gorge side. Probably to guarantee sufficient light to the basement premises, the counterscarp at the level of the barracks, assumes a very pronounced batter. The entrance seems to have been provided with a drawbridge of the Poncelet type. On either side of the entrance porch, the barracks align four bays on two levels. Beyond a circulation corridor at their rear, one finds an equivalent number of rooms behind which are the two powder magazines. This ensemble, also comprising several small magazines, forms a quadrilateral independent of the rest of the fort. It is surrounded by a dry ditch, rather narrow and flanked. The capital crosses this ditch by using a caponier charged with the defense of the head front of this ditch. Beyond this caponier, to the left and right, opens a gallery cut into the rock and giving onto a simple counterscarp coffre sweeping the flanks of the quadrilateral. One of these galleries is lined with saltpetre crystals. These coffres have preserved their embrasure shutter, a shutter singularly pierced in its center by a loophole that can serve for rifle fire. Beyond these diverticula, the capital is barred by an armored door followed by a pit that was covered with a removable apron (in planks). It is only after having crossed this obstacle that one arrives at the lower level of an enormous hollow traverse from which one accesses the artillery crest. This crest is limited to six traverse-shelters distributed equally on each side of the traverse in capital. To convey the pieces onto this crest, an entrance, with guardhouse was arranged in the left part of the gorge ditch, between the barracks and the salient I. The traverses have the sides of their facade rounded and their interior partitions are pierced with small windows. Contrary to the barracks, numerous door and window frames are still in place in these traverses. If one continues the capital, one emerges onto a path serving an infantry position running, in front of the artillery crest, over the entire width of the head front. This front is composed of the fronts II-III, III-IV and IV-V. Two shelters are arranged near the descent shafts to the double caponiers attached to the salients II and IV. These caponiers are served by stair-ramps. Their interior is quite worthy of interest. Not only does one find a solid pillar supporting the vault, but the embrasure shutters are present and some of the edges of their vaults are supported by corbels of the finest effect. A singular aileron is attached to the salient V. Also accessible from the infantry position and a stair-ramp, it comprises two platforms for 12 breech-loading guns, side by side, but whose firing axis is offset. Indeed, perhaps because of a hollow in the terrain, one did not take the trouble to bring earth to create a counterscarp at the front V-VI. Thus, this aileron has direct views on the glacis that the left gun can sweep if needed. A ditch precedes the embrasures and occupies the entire width of the ditch so that an assailant cannot rush into it. It will have been understood, we have here to do with a fort of unique configuration. Let us return a moment to its powder magazines: installed face to face, on either side of the capital, the latter have a cumulative capacity of 80,000 kg. They are located slightly set back from the capital which serves at their height as a courtyard in the form of a light well. Each magazine is preceded by a large round arch under which their entrance opens and where their lateral shafts emerge. These magazines are in very good state of preservation. Both have preserved their floor and even parts of the wooden rafter running at the floor/wall junction to avoid the accumulation of powder dust. Both are furnished with corbels, supports of the framework of a possible second storage level. Another particularity, the access to their lamp chamber is barred by a very high grid suspended by two rollers on a rail on which they slid. We have never encountered this elsewhere. Two annex batteries come into contact with the ditches; one at the center of the front I-II, the other at the salient V. By its originality, it is certainly one of the most precious witnesses of the era that it would be fitting to preserve in the fortress. Visited in October 2006, its general state was very satisfactory. Paradoxically it is the two modern lifts joining the two levels of the barracks at the time when the latter served as an ammunition depot that constitute the most dilapidated elements. The glacis of the fort also served, it is less known, for experiments of thorny plant plantations. From that era, an enormous honey locust (Gleditsia triacanthos), also called Christ's thorn, has come down to us. It is situated to the right of the access path when one emerges facing the fort. Its trunk is covered with ivy, but its enormous thorns (up to 15 cm in length) remain very deterrent. The fort is still a military domain where the regiment of Génie d'Afrique trains occasionally. Access forbidden. Found spelled Montboucons.

Pevnost Besançon, severozápadně od města, 1877-1880. 373 m/n.v. 426 mužů a 15 děl (přídavné baterie zahrnuty ale bez výzbroje kaponiér). Během francouzsko-německého konfliktu roku 1870 byla reduta postavena 200 m jihozápadně. Původní projekt předpokládal 600 mužů a 40 děl. Nazýván fort Ferrand. Máme zde co do činění s velmi zvláštním dílem. Při pohledu z nebe se vpisuje do téměř čtvercového čtyřúhelníku, s úhly čelního frontu seříznutými. Tak máme co do činění s nepravidelným šestiúhelníkem. Centrální část hrdla je obsazena kasárenstvím. To poslední vystupuje do příkopu; obrana tohoto příkopu je mimoto svěřena četným střílnám vystýlajícím jak průčelí tak boky kasáren. Tato kasárna mají dvě úrovně (0 a -1). Střílny přízemí mohou postřelovat glacis na straně hrdla. Pravděpodobně pro zajištění dostatečného světla prostorám suterénu, nabývá kontreskarp v úrovni kasáren velmi výrazného sklonu. Vchod se zdál být opatřen padacím mostem typu Poncelet. Po obou stranách vstupního portálu řadí kasárenství čtyři pole na dvou úrovních. Za oběhovou chodbou na jejich zadní straně, nalézá se rovnocenný počet místností, za nimiž se nacházejí dva prachové sklady. Tento celek, zahrnující také několik malých skladů, tvoří čtyřúhelník nezávislý na zbytku fortu. Je obklopen suchým příkopem, dosti úzkým a postřelovaným. Hlavní směr překonává tento příkop použitím kaponiéry pověřené obranou čelního frontu tohoto příkopu. Za touto kaponiérou, vlevo a vpravo, se otevírá galerie vytesaná ve skále a ústící na jednoduchý kontreskarpový kasemat postřelující boky čtyřúhelníku. Jedna z těchto galerií je vystlána krystaly ledku. Tyto kasematy si zachovaly své střílnové uzávěry, uzávěr zvláštně proražený ve svém středu střílnou, jež může sloužit pro puškovou palbu. Za těmito výběžky je hlavní směr zatarasen pancéřovými dveřmi následovanými jámou, jež se pokrývala odnímatelnou zástěrou (z trámů). Teprve po překonání této překážky se dostane na spodní úroveň obrovské duté traversy, od níž se přistupuje na dělostřelecký hřeben. Tento hřeben se omezuje na šest travers-úkrytů rozdělených rovnoměrně na každé straně traversy v hlavním směru. Pro dopravu děl na tento hřeben byl zřízen vchod s strážnicí v levé části hrdlového příkopu, mezi kasárnami a výběžkem I. Traversy mají strany svého průčelí zaobleny a jejich vnitřní příčky jsou proraženy malými okny. Na rozdíl od kasárenství, četné dveřní a okenní rámy jsou stále na místě v těchto traversách. Pokračuje-li se v hlavním směru, vyjde se na cestu obsluhující pěchotní postavení probíhající, před dělostřeleckým hřebenem, po celé šířce čelního frontu. Tento front se skládá z front II-III, III-IV a IV-V. Dva úkryty jsou zřízeny v blízkosti sestupových šachet k dvojitým kaponiérám připojeným k výběžkům II a IV. Tyto kaponiéry jsou obsluhovány schodišťovými rampami. Jejich vnitřek je zcela hodný zájmu. Nejenže se tam nalézá solidní pilíř podpírající klenbu, ale střílnové uzávěry jsou přítomny a některé z hran jejich kleneb jsou podepřeny konzolami nejkrásnějšího účinku. Zvláštní křidélko je připojeno k výběžku V. Také přístupné z pěchotního postavení a schodišťové rampy, zahrnuje dvě platformy pro 12 zadových děl, vedle sebe, ale jejichž osa střelby je posunuta. Vskutku, snad kvůli prohlubni v terénu, nedalo si práci přivézt zeminu k vytvoření kontreskarpu na frontu V-VI. Tak, má toto křidélko přímé výhledy na glacis, jež levé dělo může v případě potřeby postřelovat. Příkop předchází střílnám a zabírá celou šířku příkopu, aby se útočník nemohl do něj vrhnout. Bude pochopeno, máme zde co do činění s fortem jedinečné konfigurace. Vraťme se na chvíli k jeho prachovým skladům: instalovány tváří v tvář, po obou stranách hlavního směru, mají tyto poslední kumulovanou kapacitu 80 000 kg. Nacházejí se v lehkém ústupu od hlavního směru, který slouží v jejich výši jako nádvoří ve formě světlíku. Každý sklad je předcházen velkým obloukem, pod nímž se otevírá jejich vchod a kde ústí jejich boční šachty. Tyto sklady jsou ve velmi dobrém stavu zachování. Oba si zachovaly svou podlahu a dokonce části dřevěného krokve probíhajícího na spoji podlaha/zeď, aby se zabránilo hromadění prachového mouru. Oba jsou opatřeny konzolami, podpěrami kostry eventuální druhé úrovně skladování. Další zvláštnost, přístup k jejich lampové komoře je zatarasen velmi vysokou mříží zavěšenou dvěma válci na kolejničce, po níž klouzaly. Nikdy jsme se s tím jinde nesetkali. Dvě přídavné baterie přiléhají k příkopům; jedna ve středu frontu I-II, druhá u výběžku V. Svou originalitou je to jistě jeden z nejcennějších svědků doby, jejž by bylo vhodné v pevnosti zachovat. Navštíven v říjnu 2006, jeho celkový stav byl velmi uspokojivý. Paradoxně to jsou dva moderní výtahy spojující dvě úrovně kasárenství v době, kdy toto poslední sloužilo jako muniční sklad, které tvoří nejzchátralejší prvky. Glacis fortu také sloužily, to je méně známo, pro pokusy výsadeb trnitých rostlin. Z té doby nám přišel obrovský dřezovec trojtrný (Gleditsia triacanthos), také zvaný Kristův trn. Je situován napravo od přístupové cesty, když se vyjde proti fortu. Jeho kmen je pokryt břečťanem, ale jeho obrovské trny (až 15 cm délky) zůstávají velmi odstrašující. Fort je stále vojenskou doménou, kde pluk Génie d'Afrique občas cvičí. Přístup zakázán. Nalezeno psáno Montboucons.