Place de Lyon, nord-ouest de la ville, 1883-1886. 380 m/alt. Environ 300 hommes et une vingtaine de pièces d'artillerie. Il surveillait la route venant de Bourges. Avant toute description, il convient de signaler que nous avons là un fort exceptionnel en tout. Non seulement il est truffé de particularités, mais de tous les forts français pour la période 1874-1886, il est celui qui a conservé le plus d'éléments originels. Afin de ne pas se répéter maintes fois, que le lecteur sache qu'à chaque fois qu'un astérisque apparaîtra, l'élément signalé est à considérer comme rarissime voire unique. Il s'agit d'un fort pentagonal dont le périmètre comporte une excroissance formant un sixième saillant dans le prolongement du coffre de courtine droit*. Ayant conséquemment un sixième front, d'une longueur d'une quarantaine de mètres, on a jugé bon de le défendre par un canon de 12 culasse installé dans le prolongement d'un couloir formant cave à canon perpendiculaire* à celle du coffre droit de la courtine. Les embrasures de ces coffres de courtine sont particulières et différentes d'un coffre à l'autre*. Le coffre gauche de la courtine présente six embrasures pour feux de mousqueterie, tandis que le droit possédait en son centre une casemate abritant un canon de 12 culasse et, probablement, un canon revolver à ses côtés, casemate encadrée par deux logettes comprenant, chacune, un seul créneau de fusillade*. Sur l'arrière de la logette extérieure se trouve, la plaque émaillée en faisant foi, un petit magasin pour projectiles et gargousses avec ses huisseries complètes*. L'entrée est protégée par un petit ravelin sur les glacis. Majestueuse, au fronton festonné, l'entrée s'ouvre au centre du casernement lequel comprend, sur sept travées + deux demies, pas moins de trois niveaux encombrant la totalité du fond de la courtine de gorge*. Le sous-sol constitue un réel voyage dans le temps. On peut y contempler un four à pain, intact, qui ne demande qu'à reprendre du service. À l'arrière de ce four, un prolongement crée un espace idéal pour y faire lever les pâtes*. Non loin de là, se trouvent les cuisines. Celles-ci possèdent toujours leurs tables d'origine* ainsi que deux fourneaux François-Vaillant du modèle 1886*. Un a une capacité de 500 litres en 4 marmites de 125 litres et le second, plus petit, a deux marmites de 50 litres, à savoir une en fonte et l'autre rivetée*. Un puits coiffé d'une pompe de marque Livet, Mle 1904*, jouxte un local de lavabos ayant conservé sa plomberie dont un robuste robinet*. Le couloir de circulation de ce sous-sol longe une citerne de 500 m³ dont les accès se font depuis le rez-de-chaussée. Dans le couloir du sous-sol, on peut encore observer la jauge de cette citerne avec son flotteur*. Le rez-de-chaussée abrite une seconde pompe à eau, puisant dans la citerne susdite. De marque Livet elle aussi, elle porte une plaque indiquant 1885* comme année de fabrication. Ce niveau montre deux jolies cages d'escalier menant à l'étage supérieur et des latrines pour officiers ayant conservé leur plaque émaillée*. Au premier étage, sur la gauche, un magasin d'artillerie comprend des guichets à lampe d'un modèle à priori non règlementaire, avec orifice d'évacuation des gaz de combustion*. Un escalier en ferronnerie* permet d'accéder au débouché d'infanterie au sommet du casernement. De là, il est aisé de remarquer les nombreux lanterneaux originaux qui, pour l'essentiel, comportent leurs dispositifs paratonnerres*. Le casernement possède probablement 95% de ses huisseries d'origine, portes pleines, portes à claire-voie, fenêtres intérieures et extérieures, y compris serrures, clenches, loquets, mentonnets, verrous, etc. Nombreuses aussi sont les plaques émaillées avec indications des destinations des locaux. Le magasin à poudre, d'une contenance de 51 tonnes, est installé à la gauche du casernement. S'il n'y avait eu au moins un iconoclaste au sein du cercle de tir local pour égarer, tout sauf malencontreusement, quelques balles dans les vitres trempées, ces dernières seraient intactes, tout comme les grillages pare flammes des différentes aérations. Par contre, huisseries et quincailleries tant en fer qu'en bronze sont présentes, ainsi que le plancher et ses chevrons au bas des cloisons*. Dans le prolongement du porche d'entrée, le tunnel en capitale, à la voûte en arc segmentaire, montre une chaussée pavée bordée de trottoirs. Avant d'atteindre la rue du rempart, nous trouvons à gauche et à droite un local avec portes coulissantes suspendues à un rail. Le local de gauche porte une plaque émaillée indiquant la forge*. La rue du rempart, entre les saillants I et V entreprend un demi-cercle presque parfait. Cette rue longe alternativement une traverse enrobée, suivie d'une traverse enracinée. Toutefois, au centre et en arrière du front III-IV, on trouve une traverse à deux niveaux. Celle-ci, a la particularité d'avoir non pas un sous-sol, mais bien un premier étage* ! Ce dernier possède par ailleurs une large baie vitrée donnant sur la rue du rempart. Les traverses enracinées ont, elles aussi, un étage, mais par la force des choses, celui-ci n'a pas de fenêtre. Dans les quatre cas, les étages sont gagnés par d'élégants escaliers aux marches superbement ajustées et pourvus de leurs rampes originelles*. Est-il besoin de préciser qu'ici également, les huisseries sont complètes, en ce compris les volets des trappes qui permettent le passage de matériel ou munitions du rez-de-chaussée au premier étage. Les traverses enrobées ont pour la plupart leurs portes d'origine s'ouvrant sous la voussure occupée, elle, par des persiennes fixes*. Depuis le fond de chaque traverse enracinée, on gagne une gaine d'accès soit à un aileron (saillants II et IV) soit à la caponnière double (saillant III). Un troisième aileron, au saillant V, est, lui, gagné via une gaine longeant la gauche de la dernière traverse enrobée de la rue du rempart. Nous n'avons pu avoir accès à ce dernier organe de défense, aussi le commentaire qui suit ne concerne-t-il que ceux des saillants II, III et IV. Les courbes des passages et locaux voûtés des caponnières ne laissent rien augurer de leur singulier aspect extérieur, parallélépipédique, presque Bauhaus. Les arcs segmentaires des embrasures dépourvues de visières contribuent bien moins à casser ces angles droits que les avant-becs* garnissant la base des piédroits de leurs faces. Ces avant-becs sont arrondis et coiffés d'une maçonnerie en demi chapeau de chinois*. Ces caponnières ont une autre particularité, et non des moindres. Une galerie de fusillade court non seulement sous le(s) flanc(s), mais aussi sous la (les) face(s)*. Le plafond de cette galerie présente une succession de petites voûtes épousées par de la tôlerie*. De petits créneaux de pied étaient également desservis depuis cette galerie de fusillade. Chaque caponnière possède son propre magasin aux projectiles et la totalité des volets d'embrasure est présente*. Ces derniers consistent en deux volets coulissants latéralement guidés par deux rails auxquels ils sont reliés par des galets. Lors de notre passage, en avril 2007, le sort futur du fort demeurait plutôt flou. Préventivement, un élu y a entassé bon nombre de vieux outils de métiers disparus, dans l'optique prochaine d'ouvrir des salles qui constitueraient un genre de musée rural. L'idée est loin d'être mauvaise, mais ce qui importe surtout, c'est que les responsables prennent conscience du bijou dont ils ont la charge et qu'ils oeuvrent à sa préservation. Le fort du Paillet pourrait devenir le pendant du fort d'Uxegney à Épinal, ce dernier représentant les conceptions de la fortification française après la crise de l'obus torpille, et le Paillet, celles d'avant ; celles des premiers forts relevant du système polygonal. AUCUN autre fort de France n'a autant d'atouts pour ce faire ; c'est là une occasion UNIQUE, la gâcher engendrerait une perte patrimoniale IRRÉPARABLE ! Hormis les canons, dont une copie est toujours réalisable (les exemples deviennent chaque année plus nombreux), il ne manque au fort du Paillet que son pont-levis à bascule en dessous (un modèle des plus simples à reconstituer) et de l'huile de bras. Il est pourvu en électricité, en eau potable, les maçonneries sont très saines, la végétation bien contenue, la sécurité excellente ; il ne reste qu'à trouver des bonnes volontés. Localement appelé fort de Dardilly, du nom du territoire de la municipalité sur lequel il a été construit. Propriété municipale parfois ouverte au public.
Festung von Lyon, Nordwesten der Stadt, 1883-1886. 380 M/ü M. Etwa 300 Mann und etwa zwanzig Artilleriegeschütze. Es überwachte die Straße aus Bourges. Vor jeder Beschreibung sei darauf hingewiesen, dass es sich hier um eine in jeder Hinsicht außergewöhnliche Festung handelt. Nicht nur ist sie voller Besonderheiten, sondern von allen französischen Forts für die Zeit 1874-1886 hat sie die meisten originalen Elemente erhalten. Um nicht ständig zu wiederholen, sollte der Leser wissen, dass jedes Mal, wenn ein Sternchen erscheint, das bezeichnete Element als äußerst selten oder gar einzigartig zu betrachten ist. Es handelt sich um ein fünfeckiges Fort, dessen Umfang einen Auswuchs aufweist, der einen sechsten Eckpunkt in der Verlängerung der rechten Kurtinenkasematte bildet*. Da es folglich eine sechste Front von etwa vierzig Metern Länge hatte, hielt man es für angebracht, diese durch eine 12-Kaliber-Hinterladerkanone zu verteidigen, die in der Verlängerung eines als Kanonenkeller dienenden Gangs installiert war, der senkrecht* zu dem der rechten Kurtinenkasematte verlief. Die Scharten dieser Kurtinenkasematten sind besonders und von Kasematte zu Kasematte unterschiedlich*. Die linke Kurtinenkasematte weist sechs Scharten für Musketenfeuer auf, während die rechte in ihrer Mitte eine Kasematte mit einer 12-Kaliber-Hinterladerkanone und wahrscheinlich einer Revolverkanone daneben besaß, wobei diese Kasematte von zwei Logetten eingerahmt war, von denen jede nur einen einzigen Gewehrscharten* hatte. Hinter der äußeren Logette befindet sich, wie die emaillierte Platte bezeugt, ein kleines Magazin für Geschosse und Kartuschen mit kompletter Schließanlage*. Der Eingang wird durch einen kleinen Ravelin auf den Glacis geschützt. Majestätisch, mit geschmücktem Giebel, öffnet sich der Eingang in der Mitte der Kaserne, die auf sieben Jochen + zwei halben nicht weniger als drei Stockwerke umfasst und die gesamte Tiefe der Kehlkurtine* einnimmt. Der Keller ist eine echte Zeitreise. Man kann dort einen intakten Backofen bewundern, der nur darauf wartet, wieder in Betrieb genommen zu werden. Hinter diesem Ofen schafft eine Verlängerung einen idealen Raum zum Gehenlassen des Teigs*. Nicht weit davon entfernt befinden sich die Küchen. Diese haben immer noch ihre originalen Tische* sowie zwei François-Vaillant-Öfen Modell 1886*. Einer hat ein Fassungsvermögen von 500 Litern in 4 Kesseln zu 125 Litern und der zweite, kleinere, hat zwei Kessel zu 50 Litern, nämlich einen aus Gusseisen und den anderen genietet*. Ein Brunnen mit einer Pumpe der Marke Livet, Modell 1904*, grenzt an einen Waschraum, der seine Installationen, einschließlich eines robusten Wasserhahns*, erhalten hat. Der Verkehrsgang dieses Kellers verläuft entlang einer Zisterne von 500 m³, deren Zugänge vom Erdgeschoss aus erfolgen. Im Kellergang kann man noch den Peilstab dieser Zisterne mit seinem Schwimmer* beobachten. Das Erdgeschoss beherbergt eine zweite Wasserpumpe, die aus der oben genannten Zisterne schöpft. Auch sie stammt von der Marke Livet und trägt eine Platte mit der Herstellungsjahrzahl 1885*. Diese Ebene zeigt zwei schöne Treppenhäuser, die zum oberen Stockwerk führen, und Offizierslatrinen, die ihre emaillierte Plakette* bewahrt haben. Im ersten Stock, links, umfasst ein Artilleriemagazin Lampendurchlässe eines wahrscheinlich nicht vorschriftsmäßigen Modells mit einer Öffnung zur Abführung der Verbrennungsgase*. Eine schmiedeeiserne Treppe* ermöglicht den Zugang zum Infanterieausgang auf dem Dach der Kaserne. Von dort aus lässt sich leicht die Vielzahl der originalen Oberlichter erkennen, die größtenteils mit ihren Blitzableitervorrichtungen* ausgestattet sind. Die Kaserne besitzt wahrscheinlich 95 % ihrer originalen Schließanlagen, massive Türen, Gittertüren, Innen- und Außenfenster, einschließlich Schlösser, Riegel, Schnapper, Fenstergriffe, Bolzen usw. Auch emaillierte Schilder mit Hinweisen auf die Bestimmung der Räume sind zahlreich vorhanden. Das Pulvermagazin mit einem Fassungsvermögen von 51 Tonnen befindet sich links von der Kaserne. Wenn nicht mindestens ein Bilderstürmer aus dem örtlichen Schützenverein mehr oder weniger unglücklicherweise ein paar Kugeln in die gehärteten Scheiben gelenkt hätte, wären diese noch intakt, ebenso wie die Flammenschutzgitter der verschiedenen Belüftungen. Andererseits sind die Schließanlagen und Beschläge aus Eisen und Bronze ebenso vorhanden wie der Fußboden und seine Sparren an der Unterseite der Trennwände*. In der Verlängerung des Eingangsportals zeigt der Haupttunnel mit seinem segmentbogigen Gewölbe eine gepflasterte Fahrbahn mit Bürgersteigen. Bevor man die Wallstraße erreicht, findet man links und rechts einen Raum mit Schiebetüren, die an einer Schiene hängen. Der linke Raum trägt ein emailliertes Schild, das die Schmiede* anzeigt. Die Wallstraße zwischen den Eckpunkten I und V beschreibt einen fast perfekten Halbkreis. Diese Straße verläuft abwechselnd entlang einer eingebetteten Traverse, gefolgt von einer eingewurzelten Traverse. Allerdings findet man in der Mitte und hinter der Front III-IV eine zweistöckige Traverse. Diese hat die Besonderheit, nicht einen Keller, sondern vielmehr ein erstes Stockwerk* zu haben! Letzteres verfügt außerdem über eine große Fensterfront zur Wallstraße. Die eingewurzelten Traversen haben ebenfalls ein Stockwerk, aber dieses hat naturgemäß kein Fenster. In allen vier Fällen erreicht man die Stockwerke über elegante Treppen mit hervorragend angepassten Stufen und originalen Geländern*. Ist es nötig zu erwähnen, dass auch hier die Schließanlagen komplett sind, einschließlich der Klappenverschlüsse, die den Durchgang von Material oder Munition vom Erdgeschoss in den ersten Stock ermöglichen? Die eingebetteten Traversen haben meist ihre originalen Türen, die unter dem Gewölbe öffnen, das seinerseits mit festen Jalousien* besetzt ist. Vom Ende jeder eingewurzelten Traverse gelangt man über einen Zugangsschacht entweder zu einem Flankierungsbau (Eckpunkte II und IV) oder zur Doppelkaponniere (Eckpunkt III). Ein dritter Flankierungsbau am Eckpunkt V wird über einen Schacht erreicht, der an der linken Seite der letzten eingebetteten Traverse der Wallstraße entlangführt. Wir hatten keinen Zugang zu diesem letzten Verteidigungsorgan, daher betrifft der folgende Kommentar nur die der Eckpunkte II, III und IV. Die Kurven der gewölbten Gänge und Räume der Kaponnieren lassen nichts von ihrem eigentümlichen äußeren Erscheinungsbild, einem quaderförmigen, fast Bauhaus-ähnlichen Aussehen, erahnen. Die Segmentbögen der Scharten ohne Visier tragen weit weniger dazu bei, diese rechten Winkel zu brechen, als die Strebepfeiler*, die die Basis der Pfeiler ihrer Flanken verstärken. Diese Strebepfeiler sind abgerundet und mit einem Mauerwerk in Form eines halben chinesischen Hutes* gekrönt. Diese Kaponnieren haben eine weitere Besonderheit, und keine geringe. Ein Gewehrgang verläuft nicht nur unter der (den) Flanke(n), sondern auch unter der (den) Facette(n)*. Die Decke dieses Gangs zeigt eine Abfolge kleiner Gewölbe, die mit Blech ausgekleidet sind*. Von diesem Gewehrgang aus wurden auch kleine Fußscharten bedient. Jede Kaponniere besitzt ihr eigenes Geschossmagazin, und sämtliche Schartenverschlüsse sind vorhanden*. Letztere bestehen aus zwei seitlich geführten Schiebeverschlüssen, die durch zwei Schienen geführt und mit diesen über Rollen verbunden sind. Während unseres Besuchs im April 2007 war die Zukunft des Forts eher ungewiss. Vorsorglich hat ein gewählter Vertreter dort eine große Anzahl alter Werkzeuge verschwundener Berufe angehäuft, in der Absicht, demnächst Räume zu eröffnen, die eine Art ländliches Museum bilden würden. Die Idee ist keineswegs schlecht, aber vor allem ist es wichtig, dass die Verantwortlichen sich des Juwels bewusst werden, das sie in ihrer Obhut haben, und an seiner Erhaltung arbeiten. Fort du Paillet könnte das Pendant zum Fort Uxegney in Épinal werden, wobei letzteres die Konzepte der französischen Befestigung nach der Krise des Torpedogeschosses repräsentiert und Paillet diejenigen davor; die der ersten Forts des polygonalen Systems. KEIN anderes Fort in Frankreich hat so viele Trümpfe dafür; dies ist eine EINZIGARTIGE Gelegenheit, sie zu verpassen würde einen UNERSETZLICHEN patrimonialen Verlust bedeuten! Abgesehen von den Kanonen, von denen eine Kopie immer realisierbar ist (die Beispiele werden jedes Jahr zahlreicher), fehlen Fort du Paillet nur noch seine Kippbrücke (ein einfachstes nachzubauendes Modell) und etwas Muskelkraft. Es ist mit Strom, Trinkwasser versorgt, das Mauerwerk ist sehr gesund, die Vegetation gut unter Kontrolle, die Sicherheit ausgezeichnet; es bleibt nur, gute Willen zu finden. Lokal Fort de Dardilly genannt, nach dem Gebiet der Gemeinde, auf dem es erbaut wurde. Kommunales Eigentum, manchmal für die Öffentlichkeit zugänglich.
Vesting van Lyon, noordwesten van de stad, 1883-1886. 380 m boven zeeniveau. Ongeveer 300 man en een twintigtal artilleriestukken. Het bewaakte de weg vanuit Bourges. Voor elke beschrijving moet worden opgemerkt dat we hier met een uitzonderlijk fort te maken hebben in alle opzichten. Niet alleen zit het vol bijzonderheden, maar van alle Franse forten voor de periode 1874-1886 is het degene die de meeste originele elementen heeft behouden. Om niet telkens te herhalen, laat de lezer weten dat elke keer dat een asterisk verschijnt, het aangegeven element als uiterst zeldzaam of zelfs uniek moet worden beschouwd. Het is een vijfhoekig fort waarvan de omtrek een uitstulping heeft die een zesde saillant vormt in het verlengde van de rechter courtinekazemat*. Omdat het bijgevolg een zesde front had, met een lengte van ongeveer veertig meter, werd het goed geacht dit te verdedigen met een 12-kaliber achterlader geïnstalleerd in het verlengde van een gang die dienst deed als kanonkelder loodrecht* op die van de rechter courtinekazemat. De schietgaten van deze courtinekazematten zijn bijzonder en verschillen van kazemat tot kazemat*. De linker courtinekazemat heeft zes schietgaten voor musketvuur, terwijl de rechter in het midden een kazemat had met een 12-kaliber achterlader en waarschijnlijk een revolverkanon ernaast, een kazemat geflankeerd door twee loges die elk slechts één geweerschietgat* bevatten. Achter de buitenste loge bevindt zich, zoals het geëmailleerde bord aangeeft, een klein magazijn voor projectielen en kardoespatronen met complete deur- en raambeslag*. De ingang wordt beschermd door een klein ravelijn op de glacis. Majestueus, met een versierde fronton, opent de ingang zich in het midden van de kazerne die, over zeven traveeën + twee halve, niet minder dan drie niveaus omvat en de volledige diepte van de keelcourtine* inneemt. De kelder is een echte tijdreis. Men kan er een intacte broodoven aanschouwen die alleen maar wacht om weer in dienst te worden genomen. Achter deze oven creëert een verlenging een ideale ruimte om het deeg te laten rijzen*. Niet ver daarvan bevinden zich de keukens. Deze hebben nog steeds hun originele tafels* evenals twee François-Vaillant-fornuizen model 1886*. Eén heeft een capaciteit van 500 liter in 4 ketels van 125 liter en de tweede, kleinere, heeft twee ketels van 50 liter, namelijk één van gietijzer en de andere geklonken*. Een put met een pomp van het merk Livet, model 1904*, grenst aan een waslokaal dat zijn sanitair heeft behouden, inclusief een robuuste kraan*. De circulatiegang van deze kelder loopt langs een cisterne van 500 m³ waarvan de toegangen vanaf de begane grond plaatsvinden. In de keldergang kan men nog de peilstok van deze cisterne met zijn drijver* observeren. De begane grond herbergt een tweede waterpomp, die uit de bovengenoemde cisterne put. Ook van het merk Livet, draagt het een plaat met het fabricatiejaar 1885*. Dit niveau toont twee mooie trappenhuizen die naar de bovenverdieping leiden en officierslatrines die hun geëmailleerde plaat* hebben bewaard. Op de eerste verdieping, links, bevat een artilleriemagazijn lampdoorlaten van een model dat waarschijnlijk niet regulier is, met een opening voor de afvoer van verbrandingsgassen*. Een smeedijzeren trap* geeft toegang tot de infanterie-uitgang op de top van de kazerne. Vanaf daar is het gemakkelijk de vele originele dakramen op te merken die voor het grootste deel zijn voorzien van hun bliksemafleiderinrichtingen*. De kazerne bezit waarschijnlijk 95% van zijn originele deur- en raambeslag, massieve deuren, traliedeuren, binnen- en buitenramen, inclusief sloten, klinken, grendels, raamknipjes, vergrendelingen, enz. Ook geëmailleerde borden met aanduidingen van de bestemming van de lokalen zijn talrijk aanwezig. Het kruitmagazijn met een capaciteit van 51 ton is links van de kazerne geïnstalleerd. Als er niet minstens één beeldenstormer in de lokale schietkring was geweest die, meer of minder ongelukkig, wat kogels in de geharde ruiten had geleid, zouden deze nog intact zijn, net als de vlamwerende roosters van de verschillende ventilaties. Aan de andere kant zijn de deur- en raambeslag en beslagwerk zowel in ijzer als brons aanwezig, evenals de vloer en zijn gordingen aan de onderkant van de scheidingswanden*. In het verlengde van de ingangsportaal toont de hoofdtonnel met zijn segmentbooggewelf een geplaveide rijweg omzoomd door trottoirs. Voordat men de walstraat bereikt, vinden we links en rechts een lokaal met schuifdeuren opgehangen aan een rail. Het linker lokaal draagt een geëmailleerd bord dat de smidse* aangeeft. De walstraat tussen de saillanten I en V beschrijft een bijna perfecte halve cirkel. Deze straat loopt afwisselend langs een omhulde traverse, gevolgd door een gewortelde traverse. Echter, in het midden en achter de front III-IV vindt men een traverse met twee niveaus. Deze heeft de bijzonderheid niet een kelder, maar wel een eerste verdieping* te hebben! Deze laatste heeft bovendien een grote raampartij met uitzicht op de walstraat. De gewortelde traversen hebben ook een verdieping, maar deze heeft van nature geen raam. In alle vier de gevallen worden de verdiepingen bereikt via elegante trappen met prachtig aangepaste treden en voorzien van hun originele leuningen*. Is het nodig te vermelden dat ook hier de deur- en raambeslag compleet zijn, inclusief de klepdeksels die de doorgang van materiaal of munitie van de begane grond naar de eerste verdieping mogelijk maken? De omhulde traversen hebben voor het grootste deel hun originele deuren die openen onder het gewelf dat bezet is door vaste luiken*. Vanaf het einde van elke gewortelde traverse bereikt men via een toegangsschuif ofwel een vleugelwerk (saillanten II en IV) of de dubbele caponnière (saillant III). Een derde vleugelwerk, bij saillant V, wordt bereikt via een schuif die langs de linkerkant van de laatste omhulde traverse van de walstraat loopt. We hadden geen toegang tot dit laatste verdedigingsorgaan, daarom betreft het volgende commentaar alleen die van de saillanten II, III en IV. De bochten van de gewelfde gangen en lokalen van de caponnières laten niets vermoeden van hun eigenaardige uiterlijk, parallellepipedum, bijna Bauhaus. De segmentbogen van de schietgaten zonder vizier dragen veel minder bij aan het breken van deze rechte hoeken dan de vooruitspringende steunberen* die de basis van de pilasters van hun flanken versterken. Deze steunberen zijn afgerond en bekroond met een metselwerk in de vorm van een halve Chinese hoed*. Deze caponnières hebben een andere bijzonderheid, en niet de minste. Een geweergang loopt niet alleen onder de flank(en), maar ook onder de facet(ten)*. Het plafond van deze gang toont een opeenvolging van kleine gewelven bekleed met plaatijzer*. Vanuit deze geweergang werden ook kleine voetschietgaten bediend. Elke caponnière heeft zijn eigen projectielenmagazijn en alle schuifdeuren van de schietgaten zijn aanwezig*. Deze bestaan uit twee zijdelings geleide schuifdeuren die door twee rails worden geleid en eraan verbonden zijn via rollen. Tijdens ons bezoek in april 2007 was de toekomst van het fort nogal onduidelijk. Preventief heeft een verkozen vertegenwoordiger er een groot aantal oude gereedschappen van verdwenen beroepen opgestapeld, met het oog op het openen van zalen die een soort landelijk museum zouden vormen. Het idee is verre van slecht, maar vooral is het belangrijk dat de verantwoordelijken zich bewust worden van het juweel dat ze in hun hoede hebben en werken aan het behoud ervan. Fort du Paillet zou het tegenhanger kunnen worden van fort Uxegney in Épinal, waarbij laatstgenoemde de concepten van de Franse fortificatie na de crisis van de torpedogranaat vertegenwoordigt, en Paillet die van ervoor; die van de eerste forten van het polygonale systeem. GEEN ander fort in Frankrijk heeft zoveel troeven hiervoor; dit is een UNIEKE gelegenheid, die verspillen zou een ONOMKEERBARE erfgoedverlies veroorzaken! Afgezien van de kanonnen, waarvan een kopie altijd realiseerbaar is (de voorbeelden worden elk jaar talrijker), ontbreken fort du Paillet alleen nog zijn valbrug (een eenvoudigst na te bouwen model) en wat spierkracht. Het is voorzien van elektriciteit, drinkwater, het metselwerk is zeer gezond, de vegetatie goed onder controle, de veiligheid uitstekend; het blijft alleen nog goede wil vinden. Lokaal fort de Dardilly genoemd, naar het grondgebied van de gemeente waarop het werd gebouwd. Gemeentelijk eigendom, soms open voor het publiek.
Fortress of Lyon, north-west of the city, 1883-1886. 380 m above sea level. About 300 men and about twenty artillery pieces. It monitored the road coming from Bourges. Before any description, it should be noted that we have here an exceptional fort in every way. Not only is it full of peculiarities, but of all French forts for the period 1874-1886, it is the one that has preserved the most original elements. To avoid repeating many times, let the reader know that each time an asterisk appears, the indicated element is to be considered extremely rare or even unique. It is a pentagonal fort whose perimeter has an outgrowth forming a sixth salient in the extension of the right counterscarp casemate*. Consequently having a sixth front, about forty meters long, it was deemed appropriate to defend it with a 12 breech-loading cannon installed in the extension of a corridor forming a gun cellar perpendicular* to that of the right counterscarp casemate. The embrasures of these counterscarp casemates are particular and different from one casemate to another*. The left counterscarp casemate has six embrasures for musketry fire, while the right one had in its center a casemate housing a 12 breech-loading cannon and, probably, a revolver cannon beside it, a casemate framed by two small lodges each containing only one rifle embrasure*. Behind the outer lodge is, as the enameled plate attests, a small magazine for projectiles and cartridges with its complete fittings*. The entrance is protected by a small ravelin on the glacis. Majestic, with a festooned pediment, the entrance opens in the center of the barracks which comprises, over seven bays + two halves, no less than three levels occupying the entire depth of the gorge curtain*. The basement is a real journey through time. One can contemplate an intact bread oven there, just waiting to return to service. Behind this oven, an extension creates an ideal space for letting dough rise*. Not far away are the kitchens. These still have their original tables* as well as two François-Vaillant stoves model 1886*. One has a capacity of 500 liters in 4 cauldrons of 125 liters and the second, smaller, has two cauldrons of 50 liters, namely one of cast iron and the other riveted*. A well topped with a pump of brand Livet, Model 1904*, adjoins a washroom that has retained its plumbing including a robust tap*. The circulation corridor of this basement runs along a 500 m³ cistern whose accesses are from the ground floor. In the basement corridor, one can still observe the gauge of this cistern with its float*. The ground floor houses a second water pump, drawing from the aforementioned cistern. Also of brand Livet, it bears a plate indicating 1885* as the year of manufacture. This level shows two pretty stairwells leading to the upper floor and officers' latrines that have retained their enameled plate*. On the first floor, on the left, an artillery magazine includes lamp hatches of a probably non-regulation model, with an evacuation orifice for combustion gases*. An ironwork staircase* allows access to the infantry sally port at the top of the barracks. From there, it is easy to notice the many original skylights which, for the most part, have their lightning rod devices*. The barracks probably have 95% of their original fittings, solid doors, lattice doors, interior and exterior windows, including locks, latches, bolts, window catches, bolts, etc. Also numerous are the enameled plates with indications of the purposes of the rooms. The powder magazine, with a capacity of 51 tons, is installed to the left of the barracks. If there had not been at least one iconoclast within the local shooting club to misdirect, more or less unfortunately, a few bullets into the tempered glass panes, the latter would be intact, as would the flameproof grids of the various ventilations. On the other hand, fittings and hardware in both iron and bronze are present, as well as the floor and its rafters at the bottom of the partitions*. In the extension of the entrance porch, the main tunnel, with its segmental arch vault, shows a paved roadway bordered by sidewalks. Before reaching the rampart street, we find on the left and right a room with sliding doors suspended from a rail. The left room bears an enameled plate indicating the forge*. The rampart street between salients I and V describes an almost perfect semicircle. This street runs alternately along an enveloped traverse, followed by a rooted traverse. However, in the center and behind front III-IV, there is a two-level traverse. This one has the peculiarity of having not a basement, but indeed a first floor*! The latter also has a large window overlooking the rampart street. The rooted traverses also have a floor, but by force of circumstance, it has no window. In all four cases, the floors are reached by elegant staircases with superbly adjusted steps and provided with their original railings*. Is it necessary to specify that here too, the fittings are complete, including the trapdoor flaps that allow the passage of material or ammunition from the ground floor to the first floor? The enveloped traverses mostly have their original doors opening under the vault occupied by fixed shutters*. From the end of each rooted traverse, one gains access via a shaft either to a wing (salients II and IV) or to the double caponier (salient III). A third wing, at salient V, is reached via a shaft running along the left side of the last enveloped traverse of the rampart street. We were unable to access this last defensive organ, so the following comment concerns only those of salients II, III and IV. The curves of the vaulted passages and rooms of the caponiers give no hint of their singular exterior appearance, parallelepiped, almost Bauhaus. The segmental arches of the embrasures lacking visors contribute much less to breaking these right angles than the spur buttresses* reinforcing the base of the piers of their faces. These spur buttresses are rounded and topped with masonry in the shape of a half Chinese hat*. These caponiers have another peculiarity, and not a minor one. A rifle gallery runs not only under the flank(s), but also under the face(s)*. The ceiling of this gallery shows a succession of small vaults lined with sheet metal*. Small foot embrasures were also served from this rifle gallery. Each caponier has its own projectile magazine and all the embrasure shutters are present*. The latter consist of two sliding shutters laterally guided by two rails to which they are connected by rollers. During our visit in April 2007, the future of the fort remained rather unclear. Preventively, an elected official has piled up many old tools of disappeared trades there, with the near future aim of opening rooms that would constitute a kind of rural museum. The idea is far from bad, but above all, it is important that those in charge become aware of the jewel they have in their care and work to preserve it. Fort du Paillet could become the counterpart of Fort Uxegney in Épinal, the latter representing the concepts of French fortification after the crisis of the torpedo shell, and Paillet, those of before; those of the first forts of the polygonal system. NO other fort in France has so many assets for this; this is a UNIQUE opportunity, wasting it would cause an IRREPARABLE patrimonial loss! Apart from the cannons, of which a copy is always feasible (examples become more numerous each year), Fort du Paillet only lacks its drawbridge (a simplest model to reconstruct) and some elbow grease. It is provided with electricity, drinking water, the masonry is very sound, the vegetation well contained, security excellent; it remains only to find good will. Locally called Fort de Dardilly, after the territory of the municipality on which it was built. Municipal property, sometimes open to the public.
Pevnost Lyon, severozápadně od města, 1883-1886. 380 m/n.m. Asi 300 mužů a asi dvacet dělostřeleckých kusů. Hlídala silnici přicházející z Bourges. Před jakýmkoli popisem je třeba poznamenat, že zde máme ve všech ohledech výjimečnou pevnost. Nejenže je nabitá zvláštnostmi, ale ze všech francouzských pevností pro období 1874-1886 je to ta, která si zachovala nejvíce původních prvků. Abychom se mnohokrát neopakovali, ať čtenář ví, že pokaždé, když se objeví hvězdička, je uvedený prvek považován za velmi vzácný, ne-li jedinečný. Jedná se o pětiboký fort, jehož obvod má výčnělek tvořící šestý výběžek v prodloužení pravé kontreskarpové kasematy*. Protože má tedy šestou frontu dlouhou asi čtyřicet metrů, bylo považováno za vhodné ji bránit 12-ti rážovým zadovkou instalovanou v prodloužení chodby tvořící dělostřelecký sklep kolmý* na ten pravé kontreskarpové kasematy. Střílny těchto kontreskarpových kasemat jsou zvláštní a od kasematy ke kasematě různé*. Levá kontreskarpová kasemata má šest střílen pro palbu z mušket, zatímco pravá měla ve svém středu kasematu ukrývající 12-ti rážovou zadovku a pravděpodobně po její straně revolverové dělo, kasematu lemovanou dvěma komůrkami obsahujícími každá pouze jednu střílnu pro pušky*. Za vnější komůrkou se nachází, jak dosvědčuje smaltovaný štítek, malý sklad pro projektily a nábojové vaky s kompletním kováním*. Vchod je chráněn malým ravelinem na glacis. Vznešený, s festonovaným štítem, se vstup otevírá uprostřed kasáren, které zahrnují, na sedmi polích + dvou polovinách, ne méně než tři podlaží zabírající celou hloubku šíjové kurtiny*. Suterén je opravdovou cestou časem. Lze tam obdivovat neporušenou chlebovou pec, která jen čeká, až bude znovu uvedena do provozu. Za touto pecí vytváří prodloužení ideální prostor pro kynutí těsta*. Nedaleko se nacházejí kuchyně. Ty mají stále své původní stoly* stejně jako dvě kamna François-Vaillant model 1886*. Jedno má kapacitu 500 litrů ve 4 kotlích po 125 litrech a druhé, menší, má dva kotle po 50 litrech, a to jeden z litiny a druhý nýtovaný*. Studna zakončená pumpou značky Livet, model 1904*, sousedí s umývárnou, která si zachovala své vodovodní potrubí včetně robustního kohoutku*. Oběhový chodník tohoto suterénu vede podél 500 m³ cisterny, k jejímuž přístupu se dochází z přízemí. V chodbě suterénu lze stále pozorovat měrku této cisterny s jejím plovákem*. Přízemí ukrývá druhou vodní pumpu, čerpající z výše zmíněné cisterny. Také značky Livet, nese plaketu s rokem výroby 1885*. Tato úroveň ukazuje dvě pěkné schodišťové šachty vedoucí do horního patra a důstojnické latríny, které si zachovaly svou smaltovanou plaketu*. V prvním patře, vlevo, obsahuje dělostřelecký sklad lampové průduchy modelu pravděpodobně neregulérního, s otvorem pro odvod spalin*. Železné schodiště* umožňuje přístup k pěchotnímu výpadu na vrcholu kasáren. Odtud lze snadno zaznamenat četné původní střešní okna, která mají z velké části svá zařízení na ochranu před bleskem*. Kasárna pravděpodobně mají 95% svého původního kování, plné dveře, mřížové dveře, vnitřní a vnější okna, včetně zámků, zástrček, závor, okenních zarážek, závor atd. Také četné jsou smaltované tabulky s údaji o určení místností. Prachárna s kapacitou 51 tun je umístěna vlevo od kasáren. Kdyby nebylo alespoň jednoho ikonoklasta v místním střeleckém klubu, který by nešťastnou náhodou zabloudil pár kulek do kalených skel, ta by byla neporušená, stejně jako plameněné mřížky různých ventilací. Na druhé straně jsou přítomny kování a kovové prvky jak ze železa, tak z bronzu, stejně jako podlaha a její krokve ve spodní části příček*. V prodloužení vstupního portálu ukazuje hlavní tunel s klenbou segmentového oblouku dlážděnou vozovku lemovanou chodníky. Než dosáhneme hradbové ulice, nalezneme vlevo a vpravo místnost s posuvnými dveřmi zavěšenými na kolejnici. Levá místnost nese smaltovanou tabulku označující kovárnu*. Hradbová ulice mezi výběžky I a V opisuje téměř dokonalý půlkruh. Tato ulice střídavě probíhá podél obalené traversy, následované zakořeněnou traversou. Nicméně uprostřed a za frontem III-IV se nachází dvouúrovňová traversa. Ta má tu zvláštnost, že nemá suterén, ale skutečně první patro*! To má navíc velké prosklené okno s výhledem na hradbovou ulici. Zakořeněné traversy mají také patro, ale z nutnosti nemá okno. Ve všech čtyřech případech jsou patra dosažena elegantními schodišti s dokonale přizpůsobenými stupni a vybavenými původními zábradlími*. Je třeba upřesnit, že i zde je kování kompletní, včetně poklopů padacích dveří, které umožňují průchod materiálu nebo munice z přízemí do prvního patra? Obalené traversy mají většinou své původní dveře otvírající se pod klenbou obsazenou pevnými okenicemi*. Ze zadní části každé zakořeněné traversy se získá přístupová šachta buď ke křídlu (výběžky II a IV) nebo k dvojité kaponiéře (výběžek III). Třetí křídlo, u výběžku V, je dosaženo přes šachtu vedoucí podél levé strany poslední obalené traversy hradbové ulice. K tomuto poslednímu obrannému orgánu jsme neměli přístup, takže následující komentář se týká pouze těch z výběžků II, III a IV. Křivky klenutých průchodů a místností kaponiér nenechávají nic tušit o jejich zvláštním vnějším vzhledu, rovnoběžnostěnném, téměř Bauhaus. Segmentové oblouky střílen bez štítů přispívají mnohem méně k lámání těchto pravých úhlů než předstupňové opěráky* zpevňující základnu pilířů jejich líců. Tyto opěráky jsou zaoblené a zakončené zděním ve tvaru poloviny čínského klobouku*. Tyto kaponiéry mají další zvláštnost, a to nemalou. Střelecká galerie probíhá nejen pod bokem(y), ale také pod lícem(i)*. Strop této galerie ukazuje sled malých kleneb obložených plechem*. Z této střelecké galerie byly obsluhovány také malé nožní střílny. Každá kaponiéra má svůj vlastní sklad projektilů a všechny závěsy střílen jsou přítomny*. Ty se skládají ze dvou posuvných závěsů bočně vedených dvěma kolejnicemi, ke kterým jsou připojeny přes válce. Během naší návštěvy v dubnu 2007 byla budoucnost fortu spíše nejasná. Preventivně tam zvolený představitel nashromáždil mnoho starých nástrojů zaniklých řemesel, s blízkým cílem otevřít místnosti, které by tvořily jakési venkovské muzeum. Nápad není zdaleka špatný, ale především je důležité, aby si osoby zodpovědné uvědomily klenot, který mají v péči, a pracovaly na jeho zachování. Fort du Paillet by se mohl stát protějškem fortu Uxegney v Épinal, přičemž posledně jmenovaný představuje koncepce francouzského opevnění po krizi torpédového granátu, a Paillet ty předchozí; ty prvních fortů polygonálního systému. ŽÁDNÝ jiný fort ve Francii nemá tolik předpokladů pro to; je to JEDINEČNÁ příležitost, promarnit ji by způsobilo NENAPRAVITELNOU památkovou ztrátu! Kromě děl, z nichž kopie je vždy proveditelná (příklady jsou každým rokem četnější), chybí Fort du Paillet pouze jeho padací most (nejjednodušší model k rekonstrukci) a trocha námahy. Je vybaven elektřinou, pitnou vodou, zdivo je velmi zdravé, vegetace pod kontrolou, bezpečnost výborná; zbývá jen najít dobrou vůli. Místně nazýván fort de Dardilly, podle území obce, na kterém byl postaven. Obecní majetek, někdy otevřený veřejnosti.
Cité dans : Zitiert in : Geciteerd in: Cited in: Citováno v: Dardilly (fort de), Uxegney (batteries d'), Chapoly (fort de), Carrières (batterie des)