Rideau de la haute Moselle, 1875-1879. 580 m/alt. 645 hommes et 35 pièces. Dénommé fort Dorsner. Dominé 2000 m au nord-ouest par le mont Ordon-Verrier (963 m/alt), 1800 m au nord par la Tête des Planches (636 m/alt), 2800 m au nord-est par le Mont Jean (786 m/alt) et 6000 m à l’est par le Fayé (915 m/alt), il ne pouvait être question de bâtir un fort classique. Gardien de la route descendant du ballon d’Alsace vers Belfort, il occupait une position de première importance ce qui, ajouté à sa potentielle vulnérabilité, justifia la dépense peu commune, puisque seuls les forts de Manonviller et du Barbonnet peuvent s’en targuer, de l’installation de deux tourelles Mougin Mle 1876. Trapèze avec courtine à la gorge, ce fort apparaît comme concentré, ce que l’espace disponible et la menace des hauteurs proches rendaient obligatoire. Les dix travées du casernement sont alignées en fond de courtine un niveau plus bas que le porche de l’entrée. Ces dix travées étaient séparées en deux séries de cinq par le local de manœuvre du pont-levis. Les coffres de la courtine sont tous deux dotés d’une grande visière, dispositif de protection caractéristique des organes exposés. Le porche d’entrée franchi, une galerie transversale mène de part et d’autre à une petite cour dont les locaux adossés aux fronts latéraux montrent une couverture de béton datant des renforcements de 1914-1916. À l’arrière des locaux de la cour gauche s’étire le magasin à poudre. Celui-ci est renseigné d’une capacité de 102.000 kg, ce qui nous semble optimiste. Son local de stockage, avec trois créneaux à lampe sur une même ligne, a ses cloisons entièrement recouvertes d’une pellicule de ciment. Le tunnel en capitale débouche sur une cour octogonale de petite surface cernée, sauf côté gorge, par deux étages de locaux et casemates. Nous avons là la plus originale et, même s’il s’agit d’un jugement forcément subjectif, la plus jolie des cours de l’ensemble des forts du système Séré de Rivières. Très soignées, ses maçonneries de moellons de grès rose des Vosges et l’harmonie des arcs des baies s’ouvrant sur elle contribuent à sa majesté. Tactiquement parlant toutefois, on pourrait la comparer, selon que l’on se trouve dans la plaine ou sur une hauteur, avec un trou de parcours de golf ou un panier de basket, qu’il convenait pour l’assaillant d’atteindre avec ses projectiles. Latéralement on trouve encore deux grandes chambrées pour la troupe tandis que vers le front de tête, de part et d’autre de la capitale, nous trouvons les substructures des tourelles. Ces locaux sont superbes et comprennent quelques unes des plus belles réalisations en maçonneries de moellons qu’il nous ait été donnés de voir. Tout ici n’est que courbes, voûtes, puits, arcades, dans un grès d’excellente texture. Texture peut-être, mais, pour la petite histoire, lors des tirs d’essai des deux tourelles, ces maçonneries seront à l’origine de quelques craintes. Une galerie enveloppe ces substructions tout en desservant pas moins de six casemates pour le tir indirect dont les embrasures rompent la monotonie du parados de la rue du rempart. Cette dernière desservait trois traverses-abris, dont deux enracinées, sur chacun des fronts latéraux du fort. Le front de tête n’en possédait que deux tandis que les saillants II et III étaient garnis d’une bonnette d’infanterie. L’aileron du saillant II et la caponnière double du saillant III ont, comme les coffres de la courtine, des grandes visières, ce qui fait de Giromagny un cas unique avec la totalité de ses organes de défense des fossés ainsi agencés. Modernisé en 1888, 1913 puis de 1914 à 1916, il ne reçut cependant aucun cuirassement complémentaire, pas même un observatoire cuirassé pour les tourelles. Celles-ci seront toutefois encadrées par deux observatoires en béton, accessibles par des puits avec échelles percés en 1913 dans les voûtes des casemates du niveau + 1 de leurs substructures. Les caponnières seront renforcées par une épaisseur de béton intérieure, réduisant quelque peu l’espace disponible. Deux petits magasins sous roc seront creusés en 1888 sous les saillants I et IV. Ils seront joignables par un prolongement de part et d’autre du couloir de circulation à l’arrière des chambrées occupant la courtine. Leur couloir d’accès sera prolongé en 1914-15 par un escalier descendant et gagnant deux vastes abris cavernes. Celui de gauche se verra construire un genre de sarcophage en béton isolé des cloisons de l’abri et dans lequel une main coquine a laissé quelques croquis au fusain. Chacun de ces abris sera pourvu d’une galerie basse menant sous les glacis à la gorge du fort, galerie servant autant de possible sortie de secours que d’évacuation des eaux de condensation. Les tourelles seront malheureusement ferraillées durant la seconde guerre mondiale et l’occupant jugera bon de dynamiter le porche d’entrée du fort lors de son départ. Le fort possédait deux batteries annexes. La première, proche du saillant IV et reliée au fort par un chemin couvert, était armée vers 1885 de 3 canons de 120 mm L de Bange qui lui permettaient d’enfiler la vallée de Riervescemont. Elle consistait en trois plates-formes d’artillerie séparées par des traverses pleines. Située sur la droite d’une épingle à cheveu du chemin d’accès au fort, elle possédait un petit corps de garde carré, de dimensions intérieures de 7,50 m dont la voûte était soutenue par un pilier central d’une section de 1,50 m. La seconde, plus au nord, se nomme "batterie de la Tête des Planches". Géré par une association depuis 1988, ce superbe fort dont nous recommandons hautement la visite est ouvert au public. Outre une architecture en tous points remarquable, le visiteur appréhendera parfaitement le service d’une caponnière grâce à une superbe réplique de canon de 12 culasse et une usine à acétylène reconstituée.
Obermosel-Kurtine, 1875–1879. 580 m ü. M. 645 Mann und 35 Kanonen. Genannt Fort Dorsner. 2000 m nordwestlich vom Mont Ordon-Verrier (963 m ü. M.), 1800 m nördlich vom Tête des Planches (636 m ü. M.), 2800 m nordöstlich vom Mont Jean (786 m ü. M.) und 6000 m östlich vom Fayé (915 m ü. M.) dominiert, kam der Bau einer konventionellen Festung nicht in Frage. Als Wächter der Straße, die vom Ballon d'Alsace nach Belfort hinunterführt, nahm es eine Position von höchster Bedeutung ein, die, zusätzlich zu seiner potenziellen Verwundbarkeit, die ungewöhnlichen Ausgaben rechtfertigte, da nur die Forts von Manonviller und Barbonnet mit der Installation von zwei Mougin Mle 1876-Türmen aufwarten können. Dieses trapezförmige Fort mit einer Kurtine an der Kehle wirkt konzentriert, was der verfügbare Platz und die Bedrohung durch die nahen Höhen zwingend machten. Die zehn Joche der Kaserne sind an der Rückseite der Kurtine aufgereiht, eine Ebene tiefer als das Eingangsportal. Diese zehn Joche wurden durch den Manövrierraum der Zugbrücke in zwei Reihen zu je fünf geteilt. Die Gewölbe der Kurtine sind beide mit einem großen Visier ausgestattet, einer für freiliegende Orgeln charakteristischen Schutzvorrichtung. Nach dem Durchgang durch die Eingangshalle führt eine Quergalerie auf beiden Seiten zu einem kleinen Innenhof, dessen an die Seitenfronten angrenzende Räume eine Betonverkleidung aufweisen, die auf die Verstärkungen von 1914–1916 zurückgeht. Hinter den Räumen im linken Innenhof erstreckt sich das Pulvermagazin. Es soll ein Fassungsvermögen von 102.000 kg haben, was uns optimistisch erscheint. Sein Lagerraum mit drei Laternenzinken auf gleicher Linie ist vollständig mit einer Zementschicht verkleidet. Der Tunnel im Kapitell öffnet sich zu einem kleinen achteckigen Innenhof, der, außer auf der Schluchtseite, von zwei Stockwerken mit Räumen und Kasematten umgeben ist. Wir haben hier den originellsten und – auch wenn dies zwangsläufig ein subjektives Urteil ist – schönsten Innenhof aller Forts des Séré-de-Rivières-Systems. Sein sorgfältig gearbeitetes Mauerwerk aus rosafarbenem Vogesensandsteinbruchstein und die Harmonie der Bögen der sich darauf öffnenden Joche tragen zu seiner Erhabenheit bei. Taktisch gesehen könnte man es jedoch, je nachdem, ob man sich in der Ebene oder auf einer Anhöhe befindet, mit einem Golfplatzloch oder einem Basketballkorb vergleichen, den der Angreifer bequem mit seinen Geschossen treffen konnte. Seitlich befinden sich noch zwei große Kasernen für die Truppen, während wir weiter vorne, auf beiden Seiten des Kapitells, die Unterbauten der Türme finden. Diese Räumlichkeiten sind großartig und umfassen einige der schönsten Bruchsteinmauerwerke, die wir je gesehen haben. Alles hier besteht aus Kurven, Gewölben, Brunnen und Arkaden aus Sandstein von hervorragender Textur. Vielleicht liegt es an der Beschaffenheit, aber der Vollständigkeit halber sei erwähnt, dass dieses Mauerwerk beim Probefeuer der beiden Türme Anlass zu einigen Befürchtungen gab. Eine Galerie umhüllt diese Unterbauten und dient gleichzeitig nicht weniger als sechs Kasematten für indirektes Feuer, deren Schießscharten die Monotonie des Parados der Wallstraße unterbrechen. Letztere dienten als drei Schutztraversen, von denen zwei verankert waren, an jeder der Seitenfronten des Forts. Die Front des Hauptes hatte nur zwei, während die Vorsprünge II und III mit einer Infanteriekaponette ausgestattet waren. Das Querruder von Vorsprung II und die Doppelkaponnette von Vorsprung III haben, wie die Kästen der Kurtine, große Visiere, was Giromagny mit all seinen auf diese Weise angeordneten Grabenverteidigungsorganen zu einem einzigartigen Fall macht. Es wurde 1888, 1913 und dann von 1914 bis 1916 modernisiert und erhielt keine zusätzliche Panzerung, nicht einmal eine gepanzerte Aussichtsplattform für die Türme. Diese werden jedoch von zwei Aussichtsplattformen aus Beton eingerahmt, die über 1913 in die Gewölbe der Kasematten auf Ebene +1 ihrer Unterbauten gebohrte Schächte mit Leitern zugänglich sind. Die Kaponnieren werden durch eine Schicht Innenbeton verstärkt, wodurch der verfügbare Platz etwas eingeschränkt wird. Zwei kleine Magazine unter dem Fels werden 1888 unter den Frontvorsprüngen I und IV gegraben. Sie werden über einen Anbau auf beiden Seiten des Verkehrskorridors an der Rückseite der Kaserne erreicht, die die Kurtine einnimmt. Ihr Zugangskorridor wird 1914-15 durch eine Treppe verlängert, die nach unten zu zwei großen Höhlenunterständen führt. Der linke wird eine Art Betonsarkophag sein, der von den Wänden des Unterstands isoliert ist und in dem eine schelmische Hand einige Kohleskizzen hinterlassen hat. Jeder dieser Unterstände wird mit einer niedrigen Galerie ausgestattet, die unter dem Glacis zur Schlucht des Forts führt; die Galerie dient sowohl als möglicher Notausgang als auch als Abfluss für Kondenswasser. Die Türme werden leider während des Zweiten Weltkriegs verschrottet, und der Besatzer wird es für angebracht halten, das Eingangsportal des Forts zu sprengen, wenn er es verlässt. Das Fort hatte zwei Nebenbatterien. Die erste, in der Nähe des Frontbogens IV und durch einen überdachten Weg mit dem Fort verbunden, war um 1885 mit 3 120-mm-Geschützen vom Typ L de Bange bewaffnet, die es ihr ermöglichten, das Riervescemont-Tal zu flankieren. Sie bestand aus drei Artillerieplattformen, die durch solide Traversen voneinander getrennt waren. Sie befand sich rechts einer Haarnadelkurve in der Zufahrtsstraße zum Fort und hatte ein kleines quadratisches Wachhaus mit einer Innenmaße von 7,50 m, dessen Gewölbe von einem zentralen Pfeiler mit einem Querschnitt von 1,50 m getragen wurde. Die zweite, weiter nördlich gelegene Batterie wird „Batterie des Tête des Planches“ genannt. Dieses prächtige Fort, dessen Besuch wir wärmstens empfehlen, wird seit 1988 von einem Verein verwaltet und ist für die Öffentlichkeit zugänglich. Neben der in jeder Hinsicht bemerkenswerten Architektur kann der Besucher dank einer hervorragenden Nachbildung einer Kanone mit 12 Verschlüssen und einer rekonstruierten Acetylenfabrik den Dienst eines Kaponnieres perfekt nachvollziehen.
Boven-Moezelgordijn, 1875-1879. 580 m/hoogte. 645 manschappen en 35 kanonnen. Fort Dorsner. 2000 m ten noordwesten gedomineerd door de Mont Ordon-Verrier (963 m/hoogte), 1800 m ten noorden door de Tête des Planches (636 m/hoogte), 2800 m ten noordoosten door de Mont Jean (786 m/hoogte) en 6000 m ten oosten door de Fayé (915 m/hoogte). Van de bouw van een conventioneel fort was geen sprake. Als bewaker van de weg die van de Ballon d'Alsace naar Belfort afdaalde, bekleedde het een belangrijke positie die, gevoegd bij zijn potentiële kwetsbaarheid, de ongewone kosten rechtvaardigde, aangezien alleen de forten Manonviller en Barbonnet kunnen bogen op de installatie van twee Mougin Mle 1876-torens. Trapeziumvormig met een gordijnmuur bij de keel, lijkt dit fort geconcentreerd, wat de beschikbare ruimte en de dreiging van nabijgelegen hoogten noodzakelijk maakten. De tien traveeën van de kazerne zijn aan de achterkant van de gordijnmuur uitgelijnd, één niveau lager dan het ingangsportiek. Deze tien traveeën werden door de manoeuvreerruimte van de ophaalbrug in twee reeksen van vijf verdeeld. De gewelven van de gordijnmuur zijn beide uitgerust met een groot vizier, een beschermingsmechanisme dat kenmerkend is voor open organen. Eenmaal door de entreehal leidt een dwarsgalerij aan weerszijden naar een kleine binnenplaats waarvan de kamers die aan de zijkanten grenzen een betonnen bekleding vertonen die dateert uit de versterkingen van 1914-1916. Achter de kamers in de linker binnenplaats bevindt zich het kruitmagazijn. Dit zou een capaciteit hebben van 102.000 kg, wat ons optimistisch in de oren klinkt. De opslagruimte, met drie lampenkantelen op één lijn, heeft volledig met cement bedekte wanden. De tunnel in het kapiteel komt uit op een kleine achthoekige binnenplaats, omgeven, behalve aan de kloofzijde, door twee verdiepingen met kamers en kazematten. We treffen hier de meest originele en, hoewel het een noodzakelijk subjectief oordeel is, de mooiste binnenplaats van alle forten in het Séré de Rivières-systeem aan. Zeer zorgvuldig vervaardigd, dragen het metselwerk van roze Vogezenzandsteenpuin en de harmonie van de bogen van de openingen eraan bij aan de majestueuze uitstraling. Tactisch gezien zou men het echter, afhankelijk van of men zich op de vlakte of op een hoogte bevindt, kunnen vergelijken met een hole op een golfbaan of een basketbalring, die de aanvaller gemakkelijk met zijn projectielen kon raken. Aan de zijkanten bevinden zich nog steeds twee grote barakken voor de troepen, terwijl we aan de voorkant, aan weerszijden van de hoofdstad, de onderbouw van de torens vinden. Deze gebouwen zijn prachtig en omvatten enkele van de mooiste staaltjes puinmetselwerk die we ooit hebben gezien. Alles hier bestaat uit rondingen, gewelven, putten en arcaden, in zandsteen met een uitstekende textuur. De textuur misschien, maar voor de volledigheid: tijdens de proefschoten van de twee torens zal dit metselwerk enige bezorgdheid wekken. Een galerij omhult deze onderbouw en dient tegelijkertijd maar liefst zes kazematten voor indirect vuur, waarvan de schietgaten de monotonie van de parados van de walstraat doorbreken. Deze laatste dienden als drie schuilplaatsen, waarvan er twee vastzaten, aan elk van de zijfronten van het fort. De voorgevel had er slechts twee, terwijl de saillanten II en III waren voorzien van een infanteriecaponette. Het rolroer van saillant II en de dubbele caponnière van saillant III hebben, net als de kisten van de ringmuur, grote vizieren, wat Giromagny tot een unieke kazemat maakt met al zijn verdedigingswerken in de grachtengordel die op deze manier zijn geplaatst. Gemoderniseerd in 1888, 1913 en vervolgens van 1914 tot 1916, kreeg het geen extra bepantsering, zelfs geen gepantserd observatiedek voor de torens. Deze zullen echter worden omlijst door twee betonnen observatiedekken, toegankelijk via putten met ladders die in 1913 in de gewelven van de kazematten op niveau + 1 van hun onderbouw zijn geboord. De caponnières zullen worden versterkt met een dikke laag binnenbeton, waardoor de beschikbare ruimte enigszins wordt beperkt. Twee kleine magazijnen onder de rots zullen in 1888 worden gegraven onder de saillanten I en IV. Deze zullen worden bereikt via een verlenging aan weerszijden van de circulatiegang aan de achterzijde van de barakken die de ringmuur beslaan. Hun toegangsgang zal in 1914-1915 worden verlengd met een trap die afdaalt en twee grote grotschuilplaatsen bereikt. De linkerschuilplaats zal een soort betonnen sarcofaag worden, geïsoleerd van de wanden van de schuilplaats en waarin een ondeugende hand enkele houtskooltekeningen heeft achtergelaten. Elk van deze schuilplaatsen zal worden voorzien van een lage galerij die onder het glacis naar de kloof van het fort leidt, een galerij die dient als mogelijke nooduitgang en als afvoer voor condenswater. De geschutskoepels zullen helaas tijdens de Tweede Wereldoorlog worden gesloopt en de bezetter zal het bij zijn vertrek nodig vinden om de ingang van het fort met dynamiet te bombarderen. Het fort beschikte over twee bijbatterijen. De eerste, vlakbij saillant IV en via een overdekte weg met het fort verbonden, was rond 1885 bewapend met drie 120 mm L de Bange-kanonnen, waarmee het de vallei van de Riervescemont kon bestrijken. Het bestond uit drie artillerieplatforms, gescheiden door massieve traversen. Rechts van een haarspeldbocht in de toegangsweg naar het fort, bevond zich een klein vierkant wachthuisje met een binnenwerk van 7,50 m, waarvan het gewelf werd ondersteund door een centrale pijler met een doorsnede van 1,50 m. De tweede, verder naar het noorden, heet "Batterij van de Tête des Planches". Dit prachtige fort, dat we een bezoek ten zeerste aanbevelen, wordt sinds 1988 beheerd door een vereniging en is open voor publiek. Naast de in alle opzichten opmerkelijke architectuur krijgt de bezoeker een goed beeld van de werking van een caponnière dankzij een schitterende replica van een kanon met twaalf koppen en een gereconstrueerde acetyleenfabriek.
Upper Moselle Curtain, 1875-1879. 580 m/alt. 645 men and 35 guns. Called Fort Dorsner. Dominated 2000 m to the northwest by Mount Ordon-Verrier (963 m/alt), 1800 m to the north by the Tête des Planches (636 m/alt), 2800 m to the northeast by Mount Jean (786 m/alt) and 6000 m to the east by the Fayé (915 m/alt), there could be no question of building a conventional fort. Guardian of the road descending from the Ballon d'Alsace towards Belfort, it occupied a position of prime importance which, added to its potential vulnerability, justified the unusual expense, since only the forts of Manonviller and Barbonnet can boast the installation of two Mougin Mle 1876 turrets. Trapezoid with a curtain wall at the throat, this fort appears concentrated, which the available space and the threat of nearby heights made obligatory. The ten bays of the barracks are aligned at the back of the curtain wall one level lower than the entrance porch. These ten bays were separated into two series of five by the drawbridge maneuvering room. The curtain wall vaults are both equipped with a large visor, a protective device characteristic of exposed organs. Once through the entrance porch, a transverse gallery leads on either side to a small courtyard whose rooms backing onto the lateral fronts show a concrete covering dating from the reinforcements of 1914-1916. Behind the rooms in the left courtyard stretches the powder magazine. This is reported to have a capacity of 102,000 kg, which seems optimistic to us. Its storage room, with three lamp battlements on the same line, has its partitions entirely covered with a cement film. The tunnel in the capital opens onto a small octagonal courtyard surrounded, except on the gorge side, by two floors of rooms and casemates. We have here the most original and, even if it is a necessarily subjective judgment, the prettiest of the courtyards of all the forts of the Séré de Rivières system. Very carefully crafted, its masonry of pink Vosges sandstone rubble and the harmony of the arches of the bays opening onto it contribute to its majesty. Tactically speaking, however, one could compare it, depending on whether one is on the plain or on a height, with a golf course hole or a basketball hoop, which it was convenient for the attacker to hit with his projectiles. Laterally, there are still two large barracks for the troops while towards the front, on either side of the capital, we find the substructures of the turrets. These premises are superb and include some of the most beautiful achievements in rubble masonry that we have ever seen. Everything here is curves, vaults, wells, arcades, in sandstone of excellent texture. Texture perhaps, but, for the record, during the test firing of the two turrets, these masonry will be the source of some fears. A gallery envelops these substructures while serving no less than six casemates for indirect fire whose embrasures break the monotony of the parados of the rampart street. The latter served three shelter traverses, two of which were rooted, on each of the lateral fronts of the fort. The front of head had only two while salients II and III were furnished with an infantry caponette. The aileron of salient II and the double caponier of salient III have, like the chests of the curtain wall, large visors, which makes Giromagny a unique case with all its ditch defense organs arranged in this way. Modernized in 1888, 1913 and then from 1914 to 1916, it did not receive any additional armor, not even an armored observation deck for the turrets. These will, however, be framed by two concrete observation decks, accessible by wells with ladders drilled in 1913 in the vaults of the casemates on level + 1 of their substructures. The caponiers will be reinforced by a thickness of interior concrete, somewhat reducing the available space. Two small magazines under rock will be dug in 1888 under salients I and IV. They will be reached by an extension on either side of the circulation corridor at the rear of the barracks occupying the curtain wall. Their access corridor will be extended in 1914-15 by a staircase descending and reaching two large cave shelters. The one on the left will be built a kind of concrete sarcophagus isolated from the walls of the shelter and in which a mischievous hand left some charcoal sketches. Each of these shelters will be provided with a low gallery leading under the glacis to the gorge of the fort, gallery serving as a possible emergency exit as well as a drainage of condensation water. The turrets will unfortunately be scrapped during the Second World War and the occupier will see fit to dynamite the entrance porch of the fort when he leaves. The fort had two annex batteries. The first, close to salient IV and connected to the fort by a covered way, was armed around 1885 with 3 120 mm L de Bange guns which allowed it to enfilade the Riervescemont valley. It consisted of three artillery platforms separated by solid traverses. Located on the right of a hairpin bend in the access road to the fort, it had a small square guardhouse, with internal dimensions of 7.50 m, the vault of which was supported by a central pillar with a section of 1.50 m. The second, further north, is called "Battery of the Tête des Planches". Managed by an association since 1988, this superb fort, which we highly recommend visiting, is open to the public. In addition to its remarkable architecture in every way, the visitor will perfectly understand the service of a caponier thanks to a superb replica of a 12-breech cannon and a reconstructed acetylene factory.
Horní moselská opona, 1875-1879. 580 m nadmořské výšky. 645 mužů a 35 děl. Nazývala se Fort Dorsner. Dominovala jí 2000 m severozápadně hora Ordon-Verrier (963 m nadmořské výšky), 1800 m severozápadně Tête des Planches (636 m nadmořské výšky), 2800 m severovýchodně hora Jean (786 m nadmořské výšky) a 6000 m východně hora Fayé (915 m nadmořské výšky), takže o výstavbě konvenční pevnosti nemohlo být řeč. Jako strážce silnice sestupující z Ballon d'Alsace směrem k Belfortu zaujímala pevnost prvořadý význam, což spolu s její potenciální zranitelností ospravedlňovalo neobvyklé náklady, jelikož pouze pevnosti Manonviller a Barbonnet se mohou pochlubit instalací dvou věží Mougin Mle 1876. Tato pevnost má lichoběžníkový tvar s opěrnou zdí v ústí a působí koncentrovaně, což byl nezbytný předpoklad dostupného prostoru a hrozby blízkých výšek. Deset polí kasáren je zarovnáno v zadní části opěrné zdi o úroveň níže než vstupní veranda. Těchto deset polí bylo rozděleno do dvou řad po pěti manévrovacím prostorem padacího mostu. Klenby opěrné zdi jsou vybaveny velkým štítem, ochranným zařízením charakteristickým pro odkryté orgány. Po průchodu vstupní verandou vede po obou stranách příčná galerie na malé nádvoří, jehož místnosti zasahující do bočních průčelí vykazují betonovou krytinu pocházející z období výztuh z let 1914-1916. Za místnostmi na levém nádvoří se táhne střelnice. Uvádí se, že má kapacitu 102 000 kg, což se nám zdá optimistické. Její skladovací místnost se třemi lampovými cimbuřími ve stejné linii má své stěny zcela pokryty cementovou fólií. Tunel v hlavici se otevírá na malé osmiboké nádvoří, obklopené, s výjimkou strany rokle, dvěma patry místností a kasemat. Máme zde nejoriginálnější a, i když je to nutně subjektivní úsudek, nejhezčí ze všech nádvoří systému Séré de Rivières. Velmi pečlivě zpracované zdivo z růžového vosgeského pískovcového suti a harmonie oblouků arkýřů, které se do něj otevírají, přispívají k jeho majestátnosti. Takticky vzato by se to však dalo přirovnat, v závislosti na tom, zda se člověk nachází na pláni nebo na vyvýšenině, k jamce na golfovém hřišti nebo basketbalovému koši, které útočník mohl pohodlně zasáhnout svými projektily. Po stranách se stále nacházejí dvě velká kasárna pro vojáky, zatímco vpředu, po obou stranách hlavního města, najdeme spodní stavby věží. Tyto prostory jsou nádherné a zahrnují jedny z nejkrásnějších výtvorů v lomovém zdivu, jaké jsme kdy viděli. Všechno je zde křivky, klenby, studny, arkády, z pískovce s vynikající texturou. Možná textura, ale pro úplnost, během zkušební střelby obou věží bude toto zdivo zdrojem určitých obav. Tyto spodní stavby obklopuje galerie a slouží nejméně šesti kasematám pro nepřímou palbu, jejichž střílny narušují monotónnost předsíní hradební ulice. Ty sloužily třem přístřeškům, z nichž dva byly zakořeněné, na každém z bočních front pevnosti. Přední část hlavice měla pouze dva, zatímco výběžky II a III byly vybaveny pěchotní kaponetou. Křidélka výběžku II a dvojitá kaponetta výběžku III mají, stejně jako truhly obvodové hradby, velké hledí, což z Giromagny dělá jedinečný případ se všemi jeho obrannými orgány proti příkopům uspořádanými tímto způsobem. Modernizován v letech 1888, 1913 a poté v letech 1914 až 1916, neobdržel žádné další pancéřování, dokonce ani obrněnou pozorovací plošinu pro věže. Ty však budou orámovány dvěma betonovými vyhlídkovými plošinami, přístupnými studnami s žebříky vyvrtanými v roce 1913 v klenbách kasemat na úrovni +1 jejich spodních konstrukcí. Kaponiéry budou vyztuženy tloušťkou vnitřního betonu, čímž se poněkud zmenší dostupný prostor. V roce 1888 budou pod výběžky I a IV vykopány dva malé sklady pod skálou. Dostanete se k nim přístavbou po obou stranách cirkulační chodby v zadní části kasáren, která zabírá obvodovou zeď. Jejich přístupová chodba bude v letech 1914-15 rozšířena schodištěm vedoucím dolů a dosáhne dvou velkých jeskynních krytů. Ten vlevo bude postaven jako jakýsi betonový sarkofág izolovaný od stěn krytu, v němž šibalská ruka zanechala několik uhlových skic. Každý z těchto krytů bude opatřen nízkou galerií vedoucí pod mírným svahem do rokle pevnosti, přičemž galerie bude sloužit jako možný nouzový východ a také jako odtok kondenzované vody. Věže budou bohužel během druhé světové války sešrotovány a okupant se rozhodne po svém odchodu odpálit vstupní verandu pevnosti dynamitem. Pevnost měla dvě přístavní baterie. První, nacházející se poblíž IV. výběžku a propojená s pevností krytou chodbou, byla kolem roku 1885 vyzbrojena 3 120mm děly L de Bange, která jí umožňovala obklíčit údolí Riervescemont. Skládala se ze tří dělostřeleckých plošin oddělených pevnými traverzami. Nacházela se napravo od serpentin na přístupové cestě k pevnosti a měla malou čtvercovou strážnici o vnitřních rozměrech 7,50 m, jejíž klenbu podpíral centrální pilíř o průřezu 1,50 m. Druhá, dále na sever, se nazývá „Baterie Tête des Planches“. Tato nádherná pevnost, kterou od roku 1988 spravuje sdružení a kterou vřele doporučujeme navštívit, je přístupná veřejnosti. Kromě pozoruhodné architektury ve všech ohledech návštěvník dokonale pochopí službu kaponiéra díky vynikající replice dvanáctihlavňového děla a zrekonstruované továrně na acetylen.
Cité dans : Zitiert in : Geciteerd in: Cited in: Citováno v: 70 Haute-Saône, Tourelles cuirassées Mle 1876 du commandant Mougin, Salbert (fort du), Tête des Planches (batterie de la), Dorsner (fort), Barbonnet (fort du mont)
Batterie annexe ▼
EBR Panhard ▼